Souef Mohamed El-Amine, un diplomate hors pair
Après son élection, le président de la nouvelle chambre d’agriculture, de l’élevage et de la pèche avait déclaré que « il va falloir beaucoup de courage, puisqu’il n’y a rien à distribuer, ni argent ni avantages dans une institution nouvelle qui devrait souffrir pour être très fort. Ma confiance se repose sur la volonté présidentielle de faire de l’agriculture une priorité avec une bonne diplomatie volontaire car je crois à la solidarité alimentaire planétaire ». Et avec le retour de Mohamed El-Amine Soeuf au service de la diplomatie comorienne, le président Mohamed Soilihi Alias Momo s’est dit confiant et rassuré.
Question: Monsieur le président, pourquoi avez- vous placé la diplomatie au cœur de votre mission du président de la chambre d’agriculture ?
Nous vivons dans un monde globalisé et pour réussir il faut un renouveau diplomatique, il fallait naturellement placer à sa tête un diplomate de « la meilleure eau ». Et Amine Soeuf est de ceux-là. Il est à la fois francophone et arabisant, et subtil connaisseur des rouages des institutions internationales parfaitement inséré au système des nations unis. Il sera un collaborateur de la plus grande efficacité. Il est et il sera un bon ambassadeur, un porte parole des agriculteurs, des éleveurs et des pécheurs au sain du gouvernement et au niveau des institutions internationales car, il allie vigueur intellectuelle et solidité de caractère avec une assurance peu courante dans les milieux diplomatiques.
Question: Et pourquoi, avez-vous placez votre confiance en lui ?
Pas seulement pour lui, ma confiance se repose aussi sur la volonté présidentielle de faire de l’agriculture une priorité avec une bonne diplomatie volontaire proactive pour rendre notre État plus attrayant car je crois à la solidarité alimentaire planétaire. Il a su se rendre disponible par sa finesse d’analyse, ses jugements surs et mesurés. Le style modeste, direct et consensuel du ministre est très apprécié. Il a en plus une bonne connaissance de la société comorienne. Avec ses qualités de négociateur hors paire et sa loyauté à toute épreuve : on les appelle dans le jargon diplomatique des ambassadeurs « pure eau ». Il fait partie du petit nombre de ceux que les comoriens jugent pleinement qualifier pour remplir cette mission. J’ai eu le plaisir et grâce à un ami commun de le rendre visite à son domicile pendant son séjour à paris. Ce choix du président de lui confier pour la seconde fois ce poste est le meilleur possible.
Question: Vous avez donc confiance à l’avenir de la chambre d’agriculture ?
Je crois dure comme fer, qu’il n’y a aucun doute que la stagnation et l’immobilisme actuel n’ont aucun avenir. Propos recueillis par N.H.