Pour faire des Comores un pays émergent: Ridja exige une révision constitutionnelle
Convaincu que l’émergence des Comores sévère une réalité, Said Larifou du parti Ridja avance néanmoins que nos institutions ne sont pas favorables à ce processus engagé par le président de la république. Exigeant d’abord une révision constitutionnelle visant à déballer la tournante, il prône également sur une nouvelle réorganisation de l’administration et des institutions étatiques.
Sans passer par quatre chemins, ni mettre des gants, Saïd Larifou du parti n’était pas y aller par le dos de la cuillère pour parler de son ambition de demander la surpression pure et simple de la tournante. En se basant sur la nouvelle donne et le souhait du président de la république de vouloir faire des Comores un pays émergent d’ici 2030, le Leader du parti RIDJA, se posse déjà la question sur l’incompatibilité de nos instituions notamment la constitution à se processus. « Effectivement l’idée de l’émergence est venu du président Azali mais les bénéfices seront pour tout le peuple comorien. Le Ridja ne peut pas être indifférent d’une précieuse idée dont nous avons parlé nous aussi dans la campagne. Mais nous nous interrogeons déjà sur la faisabilité et dans ce point nous constatons que ni l’administration, ni les hommes n’en parlons plus nos institutions ne sont pas préparés et ne son plus adapté au changement voulu par cet émergence. Ce qui exige nécessairement une reforme de nos institutions », a-t-il expliqué Saïd Larifou.
Pour se faire, le parti RIDJA exige une révision constitutionnelle afin d’adapté notre constituions aux réalités du moment mais aussi pour la suppression pure et simple de la tournante. « Il n’est un secret pour personne que le bilan de la tournante est catastrophique. Nos institutions ne sont pas favorables à nous et au développement harmonieux de notre pays. Bien au contraire, elles ont permis à certaines personnes de s’enrichir au dos du peuple. De ce fait, le RIDJA se livre au combat de la révision constitutionnelle et l’abolition de la tournante », a-t-il avancé Saïd Larifou.
De son coté, Me Baco ajoute que « le Ridja se donne le devoir et l’obligation de se lancer en campagne de l’émergence avec comme objectif de sensibiliser et éduquer pour nos esprit d’adapte à l’idée de l’émergence. Pour ce qui est de la tournante, il n’y a pas une sécurité de la tournante ni avenir. Donc, il faut arrêter l’hypocrisie, nous on est catégorique à la tournante car si on demande le bilan aujourd’hui, c’est déjà négatif », a-t-il insisté.
Nakidine Hassane