Non aux députés sauvages: La volonté du peuple doit être aussi respectée à Anjouan
Je n'ai pas envie de faire redondance aux commentaires de notre camarade IBRAHIMA SIDI sur la capacité du parti à se ressaisir sous la férule et l'autorité de notre leader charismatique A.A.M.Sambi.
Je voudrais à mon tour insister sur un autre enseignement de intervention de ce dernier. C'est son engagement à défendre le processus démocratique. Il n'est pas question de laisser des gens tordre le cou à l'expression démocratique. Nous n'avaliserons pas le coup d'Abdou Ousseni et de Maoulana Charif qui se livrent à des pratiques d'un autre âge. Les manœuvres qui consistent à vouloir créer des majorités artificielles en dehors des procédures prévues par la constitution ne sont pas acceptables.
Je voudrais à mon tour insister sur un autre enseignement de intervention de ce dernier. C'est son engagement à défendre le processus démocratique. Il n'est pas question de laisser des gens tordre le cou à l'expression démocratique. Nous n'avaliserons pas le coup d'Abdou Ousseni et de Maoulana Charif qui se livrent à des pratiques d'un autre âge. Les manœuvres qui consistent à vouloir créer des majorités artificielles en dehors des procédures prévues par la constitution ne sont pas acceptables.
La démocratie est une des valeurs fondatrices du parti JUWA. Nous l'avons démontré avec l'opération "Démocratie aux Comores" qui a permis de mettre fin à l'arbitraire, à la violence à Anjouan, aux Comores de revenir à une situation normale et de nous inscrire depuis quelques années dans une processus d'alternance démocratique. C'est donc dire que ce processus démocratique lancé depuis sous la direction du leader du parti JUWA constitue un acquis majeur pour le pays, en particulier pour Anjouan qui a tant souffert de ces années sombres de dictature séparatiste.
C'est un bébé, un joyau que nous gardons jalousement et nous ne laisserons personne remettre en cause son existence, son évolution positive. La volonté populaire qui s'est exprimée à Anjouan est la même que celle qui s'est exprimée à Mohéli et à Ngazidja. Elle ne peut être souillée. Elle a droit au même respect que partout ailleurs.
C'est un bébé, un joyau que nous gardons jalousement et nous ne laisserons personne remettre en cause son existence, son évolution positive. La volonté populaire qui s'est exprimée à Anjouan est la même que celle qui s'est exprimée à Mohéli et à Ngazidja. Elle ne peut être souillée. Elle a droit au même respect que partout ailleurs.
Nous ne pouvons accepter que des députés sauvages puissent siéger à l'Assemblée Nationale. Les députés de l'île qui montent tous les ans à l'Assemblée sont désignés au terme d'une procédure claire et des règles bien établies. Ils sont désignés par la majorité du conseil de l'île, au terme d'une séance convoquée par le chef de l'exécutif de l'île. Cette procédure n'a pas été respectée à Anjouan et des députés sauvages ont été désignés au terme d'une réunion tenue à Comores Télécom Anjouan avec la complicité du président de l'Assemblée, le mal élu et de Moustadrane incapable de s'offrir une majorité de façon régulière. Une minorité de 8 députés s'est arrogée le droit de désigner des députés. Anjouan se trouve ainsi représenté par des députés qui ne sont pas issus de la majorité.
C'est une insulte faite aux anjouanais, à la démocratie. C'est inacceptable! Nous demandons aux démocrates du pays de prendre leur responsabilité. Une atteinte à la démocratie à Anjouan est une atteinte à la démocratie tout court dans notre pays. C'est une souillure nationale. Personne ne doit se montrer indifférente. Personne ne doit chercher de fausses explications. En tout cas, le parti JUWA prend sa part de responsabilité pour défendre la démocratie, l'expression de la volonté du peuple où qu'elle sera mise en cause. Le 4 avril 2015, le pays entier a vu ce qui s'est passé à l'AN. Des militaires sont allés installer un bureau minoritaire, au terme de magouilles qui a privé Anjouan de ses 3 députés et en violation de l'article 20 de notre constitution et du règlement intérieur de cette institution.
La Cour Constitutionnelle dont les pratiques mafieuses font actuellement l'objet d'une dénonciation par un de ses membres a validé cette forfaiture, mais a laissé intact le problème. Le bureau est illégal depuis déjà 6 mois et le président majoritaire minoritaire est rattrapé par ses contradictions. Il n'est pas question de laisser cette fois-ci prospérer le désordre et la souillure dans l'un des piliers de la république... Le président Azaly, garant de la bonne marche des institutions, se doit de faire respecter le caractère sacré de cette institution qui est le lieu où s'exprime la volonté populaire. Le débauchage et le nomadisme politique promus par Maoulana Charif et Abdou Ousseni n'ont pas leur place ici.
Une majorité sort des urnes. C'est sacré cette règle. C'est au nom de ce principe que l'exécutif doit se montrer à la hauteur de ses missions en organisant dans les meilleurs délais la partielle du canton 1 de Nioumakélé en souffrance depuis décembre selon l'arrêt de la C.C. Il n'est pas normal que le conseil de l'île d'Anjouan soit privé de son format légal et constitutionnel.
AHMED Bourhane