NI DANS LA LOI STATUTAIRE NI DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR ANJOUANAIS, IL N'Y A D'INTERDICTION DE CE QUE L'AVOCAT AZAD APPELLE TR...
NI DANS LA LOI STATUTAIRE NI DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR ANJOUANAIS, IL N'Y A D'INTERDICTION DE CE QUE L'AVOCAT AZAD APPELLE TRANSHUMANCE POLITIQUE....
Voici un extrait d'une synthèse d'Al-watwan sur les audiences à la Cour Constitutionnelle de mardi dernier concernant la crise à l'Assemblée Nationale :
A son tour, Me Azad Mzé, avocat du groupe parlementaire, Uvwamoja, a demandé à la cour de rejeter les « prétentions » des trois conseillers de Juwa car, selon-lui, « c’est uniquement la procuration émise le 25 mars qui est valide. On ne peut pas émettre une procuration et la modifier le lendemain car la loi et le règlement intérieur du Conseil de l’île de Ndzuani interdisent la transhumance politique»
Si l'interdiction de la transhumance politique existait dans la loi statutaire d'Anjouan, cette loi ou règlement intérieur ne saurait transcender les lois constitutionnelles de l'Union en vertu desquelles Abdoulkarim use de son droit de vote en son âme et conscience comme il l'entend.
HEUREUSEMENT QU'A NGAZIDJA, LA TRANSHUMANCE POLITIQUE N'EXISTE PAS. CE QUI PERMET A LARIFOU ET D'AUTRES DE DRAGUER AZALY EN PRONONÇANT LE MOT MAGIQUE " ÉMERGENCE", après l'avoir vertement combattu....
La vérité, c'est que OUVOIMOJA avait enfermé ABDOUKKARIM dans un carcan de devoir de solidarité pendant des mois l'obligeant à une réaction moutonnière, (je suis un connaisseur de ce dossier) qu'il a su finalement briser pour retrouver sa liberté de conscience et de vote. Ainsi à la CC, le conseiller JUWA de Koni a bien expliqué avoir téléphoné à Rakibou, le conseiller de Mirontsy nouvellement nommé DAF de Comores-Télécom Anjouan (clientélisme politique et corruption, bonjour ÉMERGENCE) qu'il ne pouvait pas utiliser la procuration du 25 mars 2017. Rakibou a refusé de respecter la volonté d'Abdoulkarim (BONJOUR DÉMOCRATIE). Ce dernier a ainsi rajouté dans sa nouvelle procuration du 5 avril 2017 la mention suivante : "Cette procuration annule celle du 25 mars 2017".
La CC des Comores peut se ridiculiser, mais cette fois-ci, la ficelle serait grosse.
AHMED BOURHANE