La dangereuse humiliation de foundi Djibrile par la justice comorienne
Ustadh Djibril arrêté, ses prêches sont aux arrêts.
Photo d'archives: Djibrile et le ministre de la justice Fahmi |
Par contre, d'autres voleurs de l'Etat roulent librement et ne sont jamais inquiétés. Cette façon d'agir pour la justice pose une violation du principe d'impartialité. Je ne connais pas Ustadh Djibril, mais j'ai une pensée pour lui et tous les prisonniers qui sont arrêtés par des coups fomentés. Par coup de justice de publicité.
Le premier rôle d'une justice, dite, indépendante, sert à sanctionner mais jamais à humilier. C'est comme ça que l'on rend grand grâce et justice aux victimes de charlatans politiciens et religieux. Je souhaite vivement que tous les victimes, je dis bien, tous les victimes du vol, de corruption soient récompensés, mais pas, par une justice de publicité, mais par une justice d'équité et de responsabilité.
Accueillir Ustadh Djibril dès son arrivée à Moroni, en héros et le lendemain l'envoyer en prison, cela semble à une justice de publicité. Le but premier de cette arrestation ne peut être alors que l'humiliation. Et cette façon là de procéder, n'est pas la bonne solution.
Etant un vaut rien comme vous, je ne plaide pas sa libération ni l'impunité si ce qu'on lui reproche est avéré. Mais simplement, j'aurais souhaité qu'Ustadh Djibril soit traité comme tous les autres malfaiteurs des affaires privées et publiques de notre pays. Ça serait une bonne justice d'équité, ni privilégié, ni lésé. Par Ibrahim Abdou Said