Comme à la session inaugurale, l'ouverture de la session parlementaire de ce vendredi risque d'être houleuse. Averti sur une éventu...
Comme à la session inaugurale, l'ouverture de la session parlementaire de ce vendredi risque d'être houleuse. Averti sur une éventuelle arrestation des conseillers de l'ile d'Anjouan élus pour intégrer le parlement, les députés avertis les autorités concernées par cette décision de prendre leur responsabilités et de n'est pas mettre le parlement dans une impasse.
Encore une fois, l'assemblée nationale se dirige vers une impasse. Apres la fermeture de la dernière session sous la houlette d'une montagne des doléances et des revendications, les élus de la nation vont faire leur rentrer ce vendredi 07 avril dans un climat des méfiances et de confusion. D'abord pour le renouvellement du Bureau de l'assemblé qui fait objet de plusieurs critiques, en suite, l'adoption du règlement intérieur, il vient de s'ajouter aux multiple problèmes internes et intentionnelles, le caste de la division du conseil de l'ile d'Anjouan dont deux listes des conseillers promus députés risquent de faire jaser l'assemblée cet après midi.
« On vient de nous informer qu'en dehors des conseillers élus par le conseil de l'ile d'Anjouan pour devenir députés, l'opposition au régime d'Anjouan a fait élire dans la salle de conférence de Comores Telecom à Anjouan d'autres députés qui devront intégrer le parlement. Par la suite, on nous apprend qu'un arrêt a été signé par un ministre pour ordonner l'arrestation des ces députés voter par le conseil de l'ile d'Anjouan. Ce pendant ; nous prévenons les incitateurs de cet acte, que l'assemblée n'a pas besoin d'une déstabilisation et qu'ils payeront les conséquences », a-t-il averti le député Mohamed Msaidié.
Contrairement aux autres ils qui ont déjà voté leurs représentant, le conseil de l'ile d'Anjouan est en proie a une division, mais les députés refusent que cette division affecte le parlement. « À la session inaugural se gendre de manœuvre a été organisé et la suite vous l'avez tous vue. Cette fois-ci, on ne va pas accepter que des honorables députés seront refouler comme de vulnéraires moutons par qui que ce soit. Il faut que chacun prend ses responsabilités et qu'on respecte nos institutions », a-t-il avisé le député Mohamed Soulé.
De son coté, le député Soulayimane affirme que « c'est une affaire nationale et de respect de la démocratie. Ce n'est pas à l'intérêt du parti Juwa mais juste au nom de la démocratie, au nom du respect des noms institutions. Bien que c'est par confidence que ces députés son du parti le parti Juwa, c'est une coïncidence mais on agit pour l'intérêt supérieur de la nation », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le député Nassime affirme que le combat de la dernière session continu de ce vendredi. « Nous avions des combats qu'on avait mené jusqu'à décembre et on a fait un apaisement pour l'intérêt de la nation mis cette fois-ci on va y aller jusqu'au bout. Et pour cette affaire d'arrestation, il faut laisser l'assemblée faire son travail. Dans ce sens, on condamne la division du conseil de l'ile d'Anjouan », a-t-il conclu.
Nakidine Hassane
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