Les comoriens ont les élus qu'ils méritent...
Quand on vote le frère, le gendre, le neveux, le mari au nom de la famille et non au nom de la compétence et de l'apport au pays, quand on vote à coups de billets de banque, à coups de matraques, quand on continue de voter ceux que le Chef de l'Etat ou les gouverneurs veulent sous la menace ou la corruption, longtemps encore nous vivrons l'inacceptable en transformant le parlement en ring de boxe, en crachant sur les lois et en répétant dangereusement l'histoire.
Photo©Hzk |
AZALI comme SAMBI sont soit dans un autre monde, soit dans des rêves absurdes genre "réhémani" à la TAKI, "matra maroutoutou" à la SAMBI et "emmergence" dans AZALI; ce que vivent les comoriens aujourdhui est simplement intolérable.
C'est la mauvaise foi qui entraine cette situation de blocage et d'indignité.
L'absence criante de dicernement de nos élus n'est pas à chercher très loin; ce sont des personnes incultes, immatures, prisonniers de leur éducation moins émancipée.
Tels des lions enragés, ils ont fait du parlement une jungle où chacun défend par instinct, sa protection et sa survie. On me dira que même dans les assemblées occidentales, les députés en viennent aux mains, mais pour quelle raison?
J'appelle le gouverneur SALAMI à mettre en place un plan révolutionnaire de réformes notamment la formation des agents du gouvernorat, des services administratifs et des élus communaux. Des organismes régionaux, des associations internationales sont des bailleurs pour des tels projets qui cadrent avec les objectifs du système des Nations Unis, une sorte du prolongement des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) 2000/2015.
J'insiste sur l'île d'Anjouan la plus peuplée et le reservoir des tensions sociales.
Un mot au Chef de l'Etat: on ne trompe pas un peuple deux fois.
BEN ALI
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