Parti JUWA
Par décision émanant de l’ancien président Sambi, président d’honneur du parti JUWA, Dr Sounhadji est déchu de ses fonctions de secrétaire général adjoint du parti Juwa. La décision a été prise le lundi dernier dans une assemblée générale à Moroni. Après deux tentatives sans parvenir à décider sur son cas, c’est la consigne de Sambi qui a fait sceller son sort. Mais le concerné a réagi.
Dr Sounhadj ©Habarizacomores.com |
Ce sont le bureau exécutif national, le conseil politique et les élus de parti Juwa qui se sont réunis samedi et lundi pour statuer sur le sort du secrétaire général adjoint du parti, accusé d’avoir commis une « faute grave » contre le parti. Après deux séances de débat, rejoint par le gouverneur d’Anjouan, un des ténors de Juwa, les instances du parti n’ont pu parvenir à trancher.
Mais c’est l’intervention du guide et président d’honneur de Juwa, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui a intervenu par la voie de whatsapp à partir de l’extérieur, qui a fait taire le débat et trancher le sort du secrétaire général adjoint. Sambi déclarait « qu’il ne veut pas que Sounhadji assume une fonction dans son parti. »
Mais c’est l’intervention du guide et président d’honneur de Juwa, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui a intervenu par la voie de whatsapp à partir de l’extérieur, qui a fait taire le débat et trancher le sort du secrétaire général adjoint. Sambi déclarait « qu’il ne veut pas que Sounhadji assume une fonction dans son parti. »
Après cette décision, Sounhadji Attoumane n’a pas tardé à réagir en déclarant « qu’il ne peut pas accepter une parole unique et une conduite monarchie de mettre un terme à ses fonctions. » Et lui d’ajouter : qu’ « en tant qu’un être raisonnable, responsable de mes actes, je ne peux en aucun cas abandonner mes fonctions. Car personne n’a osé dire que mes propos sont faux. Je reste toujours un membre du parti Juwa en tant que membre fondateur et que mon combat était de bien améliorer notre parti tout en respectant notre statut et lutter contre les désordres et la crise pour garder un parti bien sein. »
Il a aussi critique la réaction de Sambi. « Je pensais que notre président d’honneur allait directement me demander le comment et le pourquoi, mais pas de prendre une telle décision, sans pour autant me demander mon point de vue par rapport de ce que j’ai dit. Alors qu’on sait pertinemment qu’il s’agit d’un parti sur lequel j’ai mis tous mes efforts et toute mon intelligence dans sa construction. Et si jamais j’accepte cette décision, ça serait donc d’insulter ma conscience et mentir au peuple », a-t-il martelé.
Nakidine Hassane