CJSOI- Problème de drapeau : la balle est dans les camps réunionnais et mahorais Les six pays participant à la réunion extraordinaire de...
CJSOI- Problème de drapeau : la balle est dans les camps réunionnais et mahorais
Les six pays participant à la réunion extraordinaire des ministres de la Commission de la jeunesse et des sports de l’océan Indien (CJSOI) à Maurice, ont une fois de plus eu du mal à trouver un consensus pour mettre un terme au problème relatif au statut de La Réunion et de Mayotte.
Le feuilleton des Jeux des îles de l’océan Indien 2015 s’approche-t-il de son épilogue ? Mercredi dernier, les pays qui ont pris part à la réunion extraordinaire des ministres de la CJSOI ont campé sur leurs positions concernant leurs propositions respectives en vue de résoudre le problème relatif au statut de Mayotte et de La Réunion.
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Mais vu le danger qui guette, au final, un maigre consensus a été trouvé, celui de responsabiliser les deux îles en question. En effet, il a été adopté que les deux îles choisissent entre trois propositions afin de mettre un terme aux plusieurs mois d’attente, en l’occurrence, l’utilisation d’un drapeau unique de la CJSOI avec mention des noms des îles lors des cérémonies d’ouverture et de clôture ou la représentation d’une seule délégation pour les deux îles en utilisant un seul drapeau, sinon, la charte restera telle qu’elle est si les deux îles refusent les deux propositions.
Ainsi, la réunion ministérielle aux Seychelles, le 26 septembre prochain, aura son importance. Pour cause, La Réunion et Mayotte donneront leur réponse durant ce rendez-vous.
D’autres épines à enlever
Force est de constater que chaque pays a ses exigences propres qui sont encore en attente d’adoption. Madagascar a par exemple proposé que les activités de jeunesse soient des concours au même titre que les sports afin de susciter l’esprit de créativité. Alors que de leur côté, les Comores veulent que l’organisation des Jeux soit confiée à une île membre à part entière par le conseil.
Maurice n’est pas en reste en suggérant qu’être natif de l’île où le participant a au moins résidé durant une année avant les Jeux, soit attesté par la carte nationale d’identité ou le passeport.
Naisa
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