Je n'en reviens pas; aidez moi à comprendre. Un vice président de l'Union des Comores, le sulfureux MOUSTADROINE ABDOU fait triste...
Je n'en reviens pas; aidez moi à comprendre. Un vice président de l'Union des Comores, le sulfureux MOUSTADROINE ABDOU fait tristement parler de lui; pire encore, le député DHOULKAMAL, de la même localité, Sima, lui emboîterait le pas. De source qui ne souffre d'aucun doute, MOUSTADROINE aurait injuriait le Gouverneur SALAMI devant le Directeur de Cabinet de ce dernier avant de s'adresser au Directeur en ces termes: " Eh toi, tu mourras car je suis persuadé que tu es l'auteur de la résistance de SALAMI contre les décisions de l'Union. Et on va pas vous rater toi et DHOUNOURAINE. Outrage à magistrat, SALAMI étant le premier magistrat de l'île, injures, menaces de mort contre le numéro deux de l'exécutif de l'île. Y a t-il un représentant du Ministère publique dans l'île?
De droite à gauche, le Vice-président Moustadirane Abdou et Le Gouverneur Dr SALAMI |
Notre parachuté député en rajoutera, mais pas en face du Directeur qu'il veillera à ce que le Directeur de cabinet subit le même sort que celui de Brando, l'assassin violeur lynché à Mutsamudu. J'en appelle à la très haute attention du Chef de l'Etat pour rappeler à l'ordre son vice Président qui, en plus de l'enfantillage, mais en mauvaise posture la fonction présidentielle. J'en appelle également le Président de l'Assemblée Nationale à mettre à l'ordre du jour les propos insoutenables du député afin que ses paires procède à son enlèvement.
Je m'adresse aussi à Monsieur le Ministre de la Justice pour qu'une enquête soit diligentée pour faire la lumière sur cette sordide affaire qui pourrait finir comme celle de la lâche et impuni assassinat du Colonel Combo Ayouba. Cependant et pour ne pas me mentir à moi même, j'ai des sérieux doutes pour une considération à cette monstrueuse affaire. Comme on le dit si bien chez nous, ce serait "un pet dans l'eau". C'est sur ce constat que j'appelle la population à se mobiliser avec énergie pour demander la fin de cette délinquance autoritaire. La liberté a un prix, mesdames et messieurs les comoriens! Notre supériorité numérique additionnée à cette misère fabriquée pour nous ensevelir est la clé de notre libération.
Les restrictions budgétaires dont sont victimes les îles, le luxe insolent des autorités de l'Union préparent les conditions d'une éruption sociale que profiteraient malheureusement aux mafieux chassés du pouvoir en Mai 2016 et aux séparatistes nostalgiques. NON. Je préférerais la dictature au séparatisme. Tenez bon Messieurs les gouverneurs et comptez sur la conscience de vos populations. BEN ALI.