Vice-présidents Mamadou et Nourdine Bourhane
Société CBE - Colas
L'exposé des motifs de la plainte de CBE contre Colas et consorts. Il s'agit d'un marché d'un montant de 18 milliards KMF attribué à la société française sans appel d'offre, une procédure en contradiction avec les règles d'usage en la matière.
Photo prise lors de la campagne présidentielle de 2016: De G à D Mamadou et Nourdine |
La société CBE se sent lésée dans la mesure ou la procédure n'a pas permise à la dite société de souscrire à ce gigantesque marché. Elle réclame donc un manque à gagner estimée à 5 milliards de francs comoriens dans son plaidoyer. Si cette histoire ne s'arrêtait qu'à là, on aurait tendance à dire que c'est la pratique dans ce secteur, c'est cette procédure digne de ceux qui sont les instigateurs.
Jeudi, prochain, sont convoquées les personnalités dont les noms suivent: les deux anciens vice- présidents de la république Nourdine Bourhane et Mohamed Ali Soilihi, oui, de la république et un complice étranger qui n'est autre que le Directeur de la société Colas, l'homme central de cette grande forfaiture.
Forfaiture, consistant à confectionner des factures imaginaires qui n'ont aucune réalité. Ces factures concernent les travaux des routes ci- après :
La route Hambou - Panda, montant un milliard quatre.
Sur ce volet , il faut retenir que l'enveloppe initiale attribuée à ce marché était de 699 millions de nos francs, des avenants sont venus se greffer jusqu'à un milliard 400 millions, ce qui est en soi une vraie arnaque, quant on sait ce qu'il avait essentiellement à faire boucher les nids d'oiseaux sur ce tronçon.
La route rond point coulée - Bahani, montant près de 8 milliards, avenants compris.
Mais le bât blesse réside sur des avenants conçus et exécutés par les auteurs sans pour autant commencer les travaux, notamment à Anjouan et une partie à Moheli. À vrai dire on peut raisonnablement considérer en tout et pour tout l'effectivité des travaux réalisés à 5 milliards, une générosité.
Ou sont passées les sommes restantes? 18 moins cinq à vos calculettes. Il appartient à la justice de dénuder l'énigme des magiciens en cause. Le rôle des citoyens que nous sommes est d'informer à la population les agissements de nos dirigeants.
CBE, aura t- elle gain de cause? Ou le président Azali interviendra pour protéger ses semblables d'hier ? Daoud Halifa avec Habarizacomores.com