Azali.Emploi des jeunes: De l’espoir aux rêves avortés
Avec son slogan de campagne « un jeune un emploi », beaucoup des jeunes n’étaient pas seulement ont été fier mais aussi optimistes à l’idée que le candidat Azali Assoumani allait enfin construire Comores nouveaux dont ils rêvaient depuis si longtemps.
Six mois après sa prise des fonctions du président Azali Assoumani, le grand changement qu’ont connu les jeunes est le licenciement de plus de 2000 jeunes dans la fonction publique. Les jeunes sont désorientés et désillusionnés, la crise d’emploi est toujours présente et continue de renforcer leurs inquiétudes. Premiers victimes de la désorientation politique du nouveau pouvoir, les jeunes qui ont pourtant nourris autant d’espoir notamment au slogan de la campagne du candidat Azali Assoumani « un jeune un emploi », devenu aujourd’hui une fantaisie.
Photo d'archives: Campagne pour la présidentielle de 2016 |
« Bien que son slogan de campagne est devenu utopique mais la problématique de l’emploi des jeunes est en fait une véritable bombe à retardement qu’il est absolument important aujourd’hui de désamorcer par tous les moyens. Contrairement à ce que certains pensent, la lutte contre le chômage des jeunes n’est pas un frein à la recherche d’une solution durable à la crise actuelle. Au contraire, elle reste en réalité une solution efficace contre l’oisiveté et la délinquance, car mettre les jeunes au travail, c’est surtout les responsabiliser, les stabiliser et leur éviter de céder aux appels à la violence. Donc, bien qu’il avait promis des emplois aux jeunes, mais le président doit comprend que c’est un devoir pour lui d’offrir de l’emploi à ces jeunes », a-t-il expliqué le retraite Abdou saandi.
L’arrivée du président Azali au pouvoir, a été accueillie par les jeunes comme un soulagement. « En écoutant ses promesses, où s’exprimait sa volonté de combattre pour l’emploi des jeunes, son engagement à poursuivre les réformes démocratiques et à s’attaquer à la pauvreté et la faim, nombreux sont ceux qui ont pensé que la situation allait enfin commencer à s’améliorer. Mais six mois sans créer un seul emploi, nos espoirs et nos rêves sont avortés », a-t-il lâché le jeune Ali Abdillah.
Le 26 mai, quand le président Azali a été investi dans ses fonctions, la population plaçait ses espoirs dans des changements concrets : la baisse du coût de la vie, l’amélioration de la scolarisation et des services de santé, la création d’emplois, des poursuites contre les auteurs d’actes de corruption, une plus grande justice sociale et politique. « Les premières mesures du nouveaux gouvernement ont déçu tout le monde et on ne voix pas la priorité du gouvernement ce qui fait qu’on perdu espoir », s’indigné Zalia Massoundi, une ressortissante de l’université des Comores.
Nakidine Hassane