Au nom d'une soit disant liberté, des gens essayent de défendre l’indéfendable. A leurs entendre, l'Etat comorien ne doit pas réagi...
Au nom d'une soit disant liberté, des gens essayent de défendre l’indéfendable. A leurs entendre, l'Etat comorien ne doit pas réagir face au fléau grandissant de l'homosexualité du moment où il est incapable de répondre aux aspirations légitimes du peuple.
Punir les homos qui s'affichent publiquement reviendrait à enfreindre les droits des minorités et de surcroît les libertés individuelles. Ces intellectuels convertis en l'avocat du diable sont persuadés que nos autorités devraient jeter leur dévolu sur la résolution des problèmes économiques que traverse le pays et laisser les nouveaux partisans de Sodome et Gomorrhe se pavaner peinardement dans les rues de la capitale. Après tout, aucune loi n'interdit cette pratique chez nous et surtout qu'il se pourrait que ces mêmes autorités font partie du "MOUV" depuis des lustres.
On pourrait comprendre que les défenseurs des droits sataniques s'inquiètent du sort réservé aux acteurs des ces spectacles peu folichons mais en réalité l'idée ne serait pas de les clouer au pilori, mais de veiller à ce qu'ils ne propagent pas leur pratique dans la société comorienne.
Loin d'être un religieux encore moins un fondamentaliste, je pense qu'on doit donner à l'islam aux Comores ses lettres de noblesse. Il ne s'agit pas par là d'instaurer un Etat obscurantiste fanatique de l'islam radical mais il est plutôt question de préserver notre nation des fantasmes et dérives mondaines que nous imposent l'Occident qui doit se fondre la poire en nous voyant se déchirer pour ces futilités.
Attention, je ne suis pas de ceux qui pensent qu'il faudrait brûler les homos ou les faire subir je ne sais quel châtiment, j'estime tout simplement qu'on ne doit pas laisser se démocratiser ce culte satanique aux Comores. S'il y'a des gens qui y pratiquent déjà qu'ils continuent à le faire mais dans la discrétion et ce n'est pas de l’hypocrisie. D'ailleurs, chez nous même les couples hétéro non mariés ne s'affichent pas. Pourquoi il devrait y avoir une exception pour les homo ?
Personnellement l'idée de croiser des personnes du même sexe se rouler une pelle au rond point de la Coulée ou à Volovolo m'intrigue et je suis convaincu de ne pas être le seul. La société s'est assez dévergondée, ça ne sert strictement à rien d'en rajouter une couche.
Chaque Etat doit être libre de définir la notion de liberté selon son histoire, sa tradition et sa culture.
Pour légitimer leur bêtise immonde, nos valeureux intellectuels devenus les chantres du mal ne cessent nous chanter la liberté mais la ficelle est un peu grosse.
Matoir RAKIB