Ministère de l'Education Nationale aux Comores
Le constat est alarmant. Je ne sais pas où commencer pour parler de l'enseignement aux Comores. Notre éducation est mal en point, rien ne marche. Mais avant de dresser une liste exhaustive au dérive que connaît l'éducation nationale des Comores. Il est d'abord intéressant de se poser les questions suivantes : Pourquoi un ministère de l'éducation? où va le budget du ministère de l'éducation? Vous avez la réponse sans doute. Le pays est malade et le ministère détourne l'argent. Une vérité que l'on ne peut pas récuser.
Inadmissible! l'état de délabrement des écoles aux Comores. les nombreuses écoles privées qui pilulent partout montrent l'incapacité de l'état à assumer ses responsabilités.
Excusez moi mais la détériorations des écoles est une honte pour un pays qui veut parler de développement. L'éducation est une richesse et sans éducation, pas de développement.
Le corps enseignant est à revoir. Beaucoup sont ceux qui enseignent sans aucune compétence, sans formation. Nous détruisons nos jeunes qui ne reçoivent pas un enseignement sérieux et efficace. Le pourcentage de ceux qui vont réussir leurs études supérieures est minime, conséquences d'un manque de suivies du corps enseignant et surtout qu'aux Comores , on devient enseignant par hasard, une entreprise à diminuer le chômage. On sacrifie nos enfants et on détruit le pays car ce sont eux les responsables de demain.
J'insiste sur le fait que nous devons revoir la politique mise en place pour nommer nos enseignants. Ce n'est pas un hasard si je m'interroge quand à ceux qui donnent l'enseignement aux Comores, il faut que ce point essentiel soit revu. Je ne remets pas en question tous les enseignants, mais certains posent problèmes pour ce métier d'excellence.
J'appelle le ministère à être sérieux, à repartir le budget de l'état pour mettre les enseignants et les élèves dans des bonnes conditions de travail.
Je ne comprends pas comment peut-on voter un budget conséquent d'un grand ministère et que nos enfants apprennent dans des conditions difficiles, des écoles d'une salubrité criante. Le manque d'immobiliers, des salles en Banga etc.
On ne peut pas évoquer le matériels permettant à l'administration de répondre aux attentes des élèves, c'est seulement horrible. Le système est totalement en déclin.
Le manque de sérieux de nos administrateurs montre aussi la qualité de l'enseignement donné à nos enfants. Peu d'enfants arrivent à franchir les études universitaires et ceux qui arrivent passent trop de temps à réussir.
J'insiste sur le fait que nous devons revoir la politique mise en place pour nommer nos enseignants.
Ce n'est pas un hasard si je m'interroge quand à ceux qui donnent l'enseignement aux Comores, il faut que ce point essentiel soit revu. Je ne remets pas en question, tous les enseignants mais c'est un fait incontestable.
La formation des nos instituteurs est une condition sine qua non car c'est à l'école primaire que l'enfant apprend à se construire. C'est un passage essentiel, donc le choix des éducateurs doit être un choix bien maîtrisé. Il faut embaucher dans le soucis de rehausser le niveau de l'enseignement aux Comores. l'école primaire n'est pas un passoire ni un lieu de défoulement, je veux dire par là que c'est à l'école primaire qu'il faut recruter des compétences et de l'expérience.
Le Contraire de notre pays, on croit qu'à l'école primaire n'importe qui peut enseigner et c'est cela qui prive à nos enfants un savoir efficace.
Refondez les bases de notre éducation et financez nos écoles, la vie de nos enfants...
Notre éducation est un grand chantier car il y a beaucoup à faire, à modifier, à donner à l'enseignement sa valeur. Il y a beaucoup des choses à dénoncer mais nous allons prendre le temps à repenser les solutions à apporter à notre système éducatif en perdition.
L'enseignement aux Comores reste un sujet important qui demande une réflexion au delà de nos querelles politiciennes.
En gros Rien ne va aux COMORES.
A.FAISSOIL