Depuis le 15 mai 2016 et dès la proclamation des résultats définitifs de la présidence de l’Union et du Gouverneur de l’ile autonome de Ndz...
Depuis le 15 mai 2016 et dès la proclamation des résultats définitifs de la présidence de l’Union et du Gouverneur de l’ile autonome de Ndzuwani, par la Cour Constitutionnelle des Comores, tous les membres des instances dirigeantes du parti CRC se lançaient dans la course aux postes « préférentiels » en renforçant ou en créant des « LOBBIES » naturellement normal au sein d’un parti soi-disant démocratique, ouverte grandement après la publication du décret présidentiel du 14 juin 2016 abrogeant le décret attribuant certains postes visés aux seuls fonctionnaires de l’État.
Seuls ne participant pas avec engouement et détermination à la course des postes, certains membres entièrement satisfaits de l’effondrement du BAOBAB initié par l’ex-Rais A.A.M. SAMBI sous le slogan : « Le Relais qui Rassure » qui a permis de hisser le Dr IKILILOU à la magistrature suprême de Comores en 2010.
Le BAOBAB est déraciné entièrement, vu que ses trois racines secondaires (gouverneurs) n’ont pas résisté au cyclone baptisée « Front Républicain » des alliances autour de la CRC. Le BAOBAB est tombé avec son slogan « NGENA NVU » après le passage du cyclone du 10 avril et 10 mai 2016 sans se tenir debout et enterré avec un autre slogan « Le Relais qui ne Rassure plus » le contraire du slogan initial.
Vite, les membres des instances dirigeantes du parti, particulièrement de la Fédération de NGAZIDJA ont oublié que la dissidence d’un de leurs en l’occurrence de MAOULANA CHARIF, député de la 17ème circonscription, membre du Secrétariat National, a fait perdre le parti CRC le gouvernorat de NGAZIDJA.
Je dis bien que la dissidence de MAOULANA CHARIF a fait bien perdre le parti CRC le gouvernorat de NGAZIDJA qui permettait évidemment à satisfaire majoritairement aux coureurs de tout genre aux postes préférentiels et politiques qui, soulageraient aussi aux milliers d’électeurs comoriens qui ont choisi les candidats du parti aux dernières élections.
Certains membres du parti ou non mais braqués vont sauter sur mon article en défendant MAOULANA CHARIF le « dissident », sans raisonnement aucun, mais juste pour la défense à tort et à travers de leur champion.
Un simple calcul pour prouver la « Grande Perte » causée par cette dissidence : HAMIDOU KARIHILA le candidat officiel du parti a obtenu 11 647 voix contre 7 872 du dissident qui, totalisent 19 519, relativement supérieur aux voix obtenus par le 1er du premier tour 19 325. Ce qui veut dire que HAMIDOU KARIHILA se trouvait facilement au deuxième tour si la dissidence n’a pas eu lieu.
Cette dissidence était utilisée par les adversaires de HAMIDOU KARIHILA dans sa région et plus particulièrement dans sa ville natale Mbéni alors que le candidat du CRC n’était pas du tout mal quotté comme certains dirigeants du parti le pensent ou le divulguent jusqu’à ce jour pour justifier la candidature dissidente de MAOULANA CHARIF qui a commis une faute très grave politiquement au parti. Dans sa région, HAMIDOU KARIHILA a obtenu 3 043 voix derrière Hamada Moussa de l’UPDC avec 3 703. A Mbéni HAMIDOU KARIHILA a obtenu 925 derrière Hamada Moussa avec 1 050 voix, malgré la dissidence qui a nourrit la manifeste mauvaise foi des adversaires dans sa région d’origine.
En tant que membre du Conseil National du parti, je me suis demandé : « quand cette instance du parti sera considérée et respectée, pas seulement pour détrôner un Secrétaire National détesté ou pas en dissipant toutes les règles du parti en se faisant ROI ? » A quoi servent l’article 16 des statuts du parti particulièrement et les articles 7(2)-a à 7(2)-f relatifs au Conseil National ?
En tant que membre du parti, je doute fort d’un avenir meilleur de la CRC comme il est aujourd’hui après avoir quitté le pouvoir il y a bien dix ans de cela le 26 mai 2006, si l’impunité prendra place au sein du parti et que la dissidence qui a causé la « Grande Perte du gouvernorat de NGAZIDJA » restera sans sanction sévère qui servira de leçon une fois pour toute.
Il est temps alors que chacun se ressaisisse pour le bien de notre parti et que la dissidence ne se répète plus en respectant scrupuleusement les textes qui régissent notre parti.
Vive la démocratie,
Longue vie à la « Convention pour le Renouveau des Comores »,
Vive la République.
MOHAMED ABOUDOU HAMADI
Membre du Conseil National du CRC