Le moins qu’on puisse dire, ce que le Président Azali a fait le choix des hommes de terrains plus dynamiques pour conduire sa politique plu...
Le moins qu’on puisse dire, ce que le Président Azali a fait le choix des hommes de terrains plus dynamiques pour conduire sa politique plutôt que des « technocrates ».
Qu’il en déplaise, mais monsieur Kiki de la république est bien dans le premier gouvernement d’Azali.
Faut-il voir pour cela une récompense ou le choix d’un homme qui a prouvé dans la gestion de sa commune, Moroni, et son récent engagement auprès du président comme l’homme clé dans l’application des accords des sécurisations des élections présidentielles ?
Dans tous le cas, monsieur Daoud va devoir chausser des bonnes « baskettes » car la tache est immense. Il va devoir parcourir des Km sur l’ensemble du territoire à la rencontre de la population.
©habarizacomores.com |
C’est un peu étonnant de constater que le ministre de l’intérieur ne bénéficie pas d’un concours d’un secrétaire d’état chargé entre autre de la prévention contre la délinquance et le conflit inter et intra-village et ville. Ce nouveau ministre va devoir user de sa personnalité et de son intelligence pour désamorcer des conflits de tout genre qui guette nos vies quotidiennes. Jamais les Comores n’avaient été victime de la montée de l’insécurité et de la délinquance. Les comoriens demandent plus de protection pour leur famille et leur bien.
Fahami SAID IBRAHIM, un avocat qui devient ministre de la justice et garde des seaux, il y’a rien d’étonnant. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Fahami n’a cessé de dire qu’il y’aura pas de développement sans un réel système de justice solide et efficace. Il avait eu l’idée décriée de rattacher le ministère de la justice auprès de directeur de cabinet de la présidence.
Les comoriens attendent énormément de la justice. Une justice transparente, égalitaire et rapide.
Le choix de ces deux personnalités donne le ton en faveur de l’action, du dynamisme, et du pragmatisme.
Les trois vice-présidents, quant à eux, occupent chacun des postes pouvant créer de la richesse et lutter contre le chômage et booster notre économie. On parle de l’industrie et des tourismes quasi-inexistants, de l’agriculture qui reste archaïque et de la nouvelle technologie et des tics, les seuls secteurs plus dynamiques.
Azali n’a pas oublié les comoriens de l’étranger et notamment la diaspora très nombreuse en France à qui il leur dédie le ministère des affaires étrangères et des comoriens de l’étranger en la personne de Dossar. Une personnalité politique très connu. Justement les vacances approchent, la diaspora attend des mesures concrètes.
Les comoriens attendent beaucoup de ce gouvernement, de l’engagement, du dynamisme, de la transparence et des résultats. Surtout des résultats, le plus vite possible, en matière de sécurité, de justice, de santé et de l’énergie.
On en parle d’ici un an.
Zakaria (Riri) SOUDJAY, Iconi