Le substitut du procureur de la république, Mohamed Soilihi Djaé a annoncé que « le parquet ne sait pas encore les vraies causes du décès ...
Le substitut du procureur de la république, Mohamed Soilihi Djaé a annoncé que « le parquet ne sait pas encore les vraies causes du décès » de Marie Denis Soulaimana. Toutefois, il assure qu’une enquête est ouverte pour faire la lumière sur le drame. Rappelons que le même parquet est saisi pour plusieurs affaires similaires, mais il n’a jamais bougé le petit doigt malgré les preuves et faits avérés versés dans les plaintes.
On peut citer celle de Bouchirati Ali Mmadi, affaire envoyée au parquet par un laborantin du service de santé militaire de Moroni, le 12 mai de cette année. La jeune fille de 14 ans et originaire de Trelezini-Mboinkou, a succombé sur son lit d’hôpital El-maarouf le matin du 18 avril après avoir avalé « des solutions » et « de la poudre, préparé par Dr Positif, comme médicament » pour la soigner. Ce Positif continue sa besogne en vendant au prix forts ses poudres de perlimpinpin à ses patients, au vu et au su des autorités.
Mais il y a aussi l’affaire de la commissaire de police Echate Assoumani décédée le 28 août 2015. Son chirurgien Leon-Feng Jean Claude étant dans l’exercice illégale de la médecine en union des Comores (il ne réponds à aucune disposition de l’article 175 du code de la santé publique, Ndlr), le conseil d’ordre national des médecins et chirurgiens-dentistes, et la police nationale avaient porté l’affaire devant le parquet, en vain. A se demander si vraiment cette fois-ci les autorités judiciaires vont prendre le problème à bras-le-corps ou si cette affaire qui relance le débat sur la dangerosité du laisser-aller dans les structures sanitaires va rester lettre morte, comme les autres. Toufé Maecha