Depuis la publication des résultats des élections du président et des Gouverneurs, le parti Juwa est tiraillé. Face cette à situation, nous...
Depuis la publication des résultats des élections du président et des Gouverneurs, le parti Juwa est tiraillé. Face cette à situation, nous avons tenu une réunion de concertation entre les Jeunes Cadres et Militants de Juwa (JCM.Juwa) dans le but :
- de trouver un consensus qui épargnera le pays d’une éventuelle crise ;
- de préserver les intérêts de notre parti.
Nous nous sommes convenus comme suit :
- Nous ne reconnaissons pas le pacte de la honte signé entre Azali (candidat de la CRC à la présidence) et Salami ( candidat du Juwa au poste du Gouverneur) bien qu’il « n’engage en aucune façon le parti car il s’agit d’engagement personnel et individuel » selon un communiqué du Bureau Exécutif National du parti Juwa. L’absence remarquable d’Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI et Fahmi dans le meeting d’Azali-Salami au stade de Missiri est un signe de désaveu de ce pacte avec le diable. Azali Assoumani nous a fait fausse compagnie lors du mouvement « Nariwazé ».
Il a déjà fait pareil à ses compagnons d’armes lors du coup d’Etat de 1995 alors qu’il était Chef d’Etat major. Il est coupable d’exactions et de sévices contre les Anjouanais avant et après son putsch de 1999. 40 millions d’Euros (soit 19 600 000 000 francs comoriens) détournés par Azali ont été découverts dans des comptes à l’étranger (diplomatie.gouv.fr). La liste des faits est longue. Avec ce parcours mafieux, Azali est conscient de ne pas avoir la confiance des Comoriens, donc de ne pas pouvoir faire face aux candidats de l’UPDC qui se sont serrés les coudes autour d’une large coalition des candidats du premier tour des élections.
Comment sommes-nous arrivés à ce pacte Azali-Salami ?
Le rapprochement entre les deux hommes a été rendu possible du fait que Mahmoud Elarif du Juwa et Abdourahmane Adinane alias Boichot de CRC (candidat malheureux aux premiers tours des élections du Gouverneur) étaient des militants du Front Démocratique. Du côté Juwa, les signataires de ce pacte ont réagi pour leurs intérêts personnels. Nous avons eu des informations crédibles au sein du réseau de la CRC que Mahmoud Elarif a été payé pour piloter le parti Juwa vers la CRC d’Azali. Les négociations menées entre le groupe de Salami et la CRC étaient centrées sur le partage d’un gâteau qui n’a pas encore vu le jour : l’actuel Président de l’Assemblée Nationale qui est originaire de Nyoumakelé sera remplacé par Dossar. Le portefeuille des affaires étrangères sera offert à Fahmi.
Le groupe de Salami et Mahamoud Elarif négocie également le Ministère des finances. Quant au candidat Salami, il n’a pas de projet social pour Anjouan. Ce sujet capital n’a pas été abordé lors de sa discussion avec Azali. Par contre, Salami a fait de sa priorité, le partage du pouvoir avec ses proches de Bandrani, comme l’ont fait ses frères Charkane Bouchrane (Ex-Directeur Général des Comores Telecom) et Abou Achirafi (Ex-Directeur Général de la Police Nationale).
C’est dans cette logique du sectarisme que Chamsidine Achirafi (proche d’Abou Achirafi), ancien Directeur du Cabinet et SG de l’Exécutif sous la gouvernance d’Anissi Chamsidine a déclaré son soutien à Salami. A travers ces quelques informations, il est clair que les signataires de ce pacte avec le diable ont privilégiés les intérêts personnels au détriment de ceux du pays.
- la défaite de la CRC d’Azali pendant les élections des députés à la fin de 2014 indique que sa bataille pour la présidence est perdue d’avance. Machiavéliques qu’ils soient, les leaders de la CRC déploieront les mêmes stratégies (simulacre de coup d’Etat, pyromanie, incitation à la violence inter-communautaire, assassinats…) pour espérer entrer dans le futur gouvernement et barrer la route au parti Juwa, comme ce fut le cas dans le gouvernement d’Ikililou.
Notre retrait dans les gouvernements de ce quinquennat marqué par la forte opposition a été une erreur grave et fatale dont la principale profiteuse est la CRC qui, aujourd’hui, cherche à tout prix le pouvoir derrière le dos du parti Juwa. Ce retrait a largement contribué à la rupture de la continuité de certaines actions initiées par l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI au profit certaines têtes assoiffées du pouvoir.
- Pour sauver les intérêts du parti Juwa et empêcher la CRC d’entrer de nouveau dans le futur gouvernement après la défaite d’Azali, nous avons intérêt à soutenir Ahmed Djaffar et ses fidèles qui ont pris la sage décision de rejoindre les candidats de l’UPDC : Mohamed Ali Soilihi et Anissi Chamsidine pour ce second tour des élections du Président et des Gouverneurs. Ce ralliement a l’avantage de permettre la continuité des actions gouvernementales entreprises depuis 2006 puisque ces hommes se sont côtoyés et ont travaillé en équipe aux côtés de l’ancien président SAMBI.
Nous réitérons notre soutien à Ahmed Djaffar et ne reconnaissons pas le pacte de la honte Azali-Salami. Nous appelons les cadres et les militants du parti à nous rejoindre et à soutenir massivement les candidats de l’UPDC dont Mohamed Ali Solihi et Anissi Chamsidine dans le but de préserver la paix et la stabilité retrouvées et de garantir la continuité des actions du développement et les intérêts de notre parti Juwa.
Jeunes Cadres et Militants du Juwa (JCM.Juwa)
Pour nous contacter : jcm.juwa@gmail.com