Pendant que le gouvernement français lance une campagne télévisée pour lutter contre la haine, A Anjouan, le vice président et candidat aux...
Pendant que le gouvernement français lance une campagne télévisée pour lutter contre la haine, A Anjouan, le vice président et candidat aux élections présidentielles, Mohamed Ali Soilih « Mamadou » a lancé une campagne de haine de grande envergure. À défaut d’apporter la paix et des idées, ils sont allé réanimer la haine, les rancœurs entre les comoriens.
Pendant que le gouvernement français lance une campagne télévisée pour lutter contre la haine, A Anjouan, le vice président et candidat aux élections présidentielles, Mohamed Ali Soilih « Mamadou » a lancé une campagne de haine de grande envergure. À défaut d’apporter la paix et des idées, ils sont allé réanimer la haine, les rancœurs entre les Comoriens dans l’île d’Anjouan. Après avoir ridiculisé leur candidat Mamadou assis sur des chaînes empilées pour paraître grand que lui- même, un ratage qu’on a vu sur une photo qui tourne au grotesque, au ridicule, voilà cette fois l’homme de toutes les acrobaties, Me Said Larifou qui affichait sans retenue des banderoles de haine que tout bon citoyen comorien serait indigné. À l’heure où tous leurs espoirs se sont évaporés, ils sont prêts à utiliser tous les moyens.
Msa Ali Djamal
Diplômé en sociologie politique, Msa Ali Djamal est éditeur et écrivain d'origine comorienne. Il réside en France avec sa famille.
Pendant que le gouvernement français lance une campagne télévisée pour lutter contre la haine, A Anjouan, le vice président et candidat aux élections présidentielles, Mohamed Ali Soilih « Mamadou » a lancé une campagne de haine de grande envergure. À défaut d’apporter la paix et des idées, ils sont allé réanimer la haine, les rancœurs entre les Comoriens dans l’île d’Anjouan. Après avoir ridiculisé leur candidat Mamadou assis sur des chaînes empilées pour paraître grand que lui- même, un ratage qu’on a vu sur une photo qui tourne au grotesque, au ridicule, voilà cette fois l’homme de toutes les acrobaties, Me Said Larifou qui affichait sans retenue des banderoles de haine que tout bon citoyen comorien serait indigné. À l’heure où tous leurs espoirs se sont évaporés, ils sont prêts à utiliser tous les moyens.
Y compris celui de l’intolérance, de l’animosité, de la violence. Rappelons que ces expressions ont été utilisées par les gens épris de haine envers nos frères anjounais, ce qui a motivé l’interposition de l’armée pour faire cesser l’expression de l’engrenage de la violence. En les réactivant, le clan Mamadou démontre qu’ils n’ont plus rien à proposer. Leur objectif, c’est de diviser les Comoriens entre eux, de monter les uns contre les autres pour s’accrocher au pouvoir de toutes manières.
Dans d’autres pays, les autorités s’engagent pour la promotion de la paix, aux Comores, nos autorités invitent à l’incitation de la haine. Les propos affichés sur des banderoles sont extrêmement choisis pour que la possibilité de l’outrance, de l’énormité et de l’innommable soit réelle. Au lieu de défendre le vivre ensemble, ces entrepreneurs de la violence aiguisent les agressivités.
Nous sommes en face, non pas à des politiques et à des autorités responsables mais à des bandes de crapules, à des rapaces qui aspergent tout et n’importe-quoi. Oui, il faut le dire avec fermeté, car c’est bien cela dont il s’agit. Ce sont les mots qu’il faut parce que ce qu’ils ont fait est extrêmement choquant.
Ces entrepreneurs de violence n’ont qu’un but: c’est attiser la haine. C’est créer davantage de rancœur, de ressentiments et de fanatisme. C’est entretenir une dynamique violente plutôt que de la contenir. Voilà ce qu’ils cherchent.
Ailleurs dans une démocratie soucieuse de l’ordre social et de la paix, une enquête pour une incitation de la haine serait ouverte. Malheureusement, peu de chance que cela soit possible. On se contentera de la dénonciation. A la place de ce vide, que faut-il y substituer ? Le mieux, pour nous autres citoyens, est d’y avoir des réponses immédiates: or une réponse à cette politique mafieuse et irresponsable consiste à sanctionner Mamadou et son cohorte, lui dire que chez nous, l’islam interdit la haine et la violence.
Publié par Msa Ali Djamal - observateurdescomores
Dans d’autres pays, les autorités s’engagent pour la promotion de la paix, aux Comores, nos autorités invitent à l’incitation de la haine. Les propos affichés sur des banderoles sont extrêmement choisis pour que la possibilité de l’outrance, de l’énormité et de l’innommable soit réelle. Au lieu de défendre le vivre ensemble, ces entrepreneurs de la violence aiguisent les agressivités.
Nous sommes en face, non pas à des politiques et à des autorités responsables mais à des bandes de crapules, à des rapaces qui aspergent tout et n’importe-quoi. Oui, il faut le dire avec fermeté, car c’est bien cela dont il s’agit. Ce sont les mots qu’il faut parce que ce qu’ils ont fait est extrêmement choquant.
Ces entrepreneurs de violence n’ont qu’un but: c’est attiser la haine. C’est créer davantage de rancœur, de ressentiments et de fanatisme. C’est entretenir une dynamique violente plutôt que de la contenir. Voilà ce qu’ils cherchent.
Ailleurs dans une démocratie soucieuse de l’ordre social et de la paix, une enquête pour une incitation de la haine serait ouverte. Malheureusement, peu de chance que cela soit possible. On se contentera de la dénonciation. A la place de ce vide, que faut-il y substituer ? Le mieux, pour nous autres citoyens, est d’y avoir des réponses immédiates: or une réponse à cette politique mafieuse et irresponsable consiste à sanctionner Mamadou et son cohorte, lui dire que chez nous, l’islam interdit la haine et la violence.
Publié par Msa Ali Djamal - observateurdescomores
Diplômé en sociologie politique, Msa Ali Djamal est éditeur et écrivain d'origine comorienne. Il réside en France avec sa famille.