À quelques mois des élections présidentielles, on en sait un peu plus sur l'affaire de détournement de fonds qui a éclaté au niveau des ...
À quelques mois des élections présidentielles, on en sait un peu plus sur l'affaire de détournement de fonds qui a éclaté au niveau des structures chargées de l'organisation les élections.
Un premier rapport de la section des comptes avait déjà tiré l'attention de la Commission électorale sur quelques 195 millions de francs de dépenses injustifiées. De ce joli pactole, la CENI a pu justifier 27 millions de francs. Le reste, soit exactement 168 millions n'apparaissent dans aucun document comptable, donc volatilisés.
Un premier rapport de la section des comptes avait déjà tiré l'attention de la Commission électorale sur quelques 195 millions de francs de dépenses injustifiées. De ce joli pactole, la CENI a pu justifier 27 millions de francs. Le reste, soit exactement 168 millions n'apparaissent dans aucun document comptable, donc volatilisés.
Une nouvelle expertise extra-étatique vient de confirmer ce chiffre.
Publiquement divisés, des membres de la CENI n'hésitent pas à pointer du doigt le Dr Djaza Ahmed Mohamed (président du Ceni) et le Sg Ali Mohamed Youssouf, "seuls signataires". Ces derniers renvoient la balle à la direction des élections du ministère de l'Intérieur. C'est donc dans ce jeu de passe-passe de millions que se prépare l'élection présidentielle.
Dans un pays normal, même sans commission anti-corruption, une enquête en profondeur serait diligentée, les suspects mis en examen et surtout écartés de leurs responsabilités. Mais nous ne sommes pas dans un pays normal. Par Toyb Ahmed - ©habarizacomores.com
A LIRE AUSSI sur habarizacomores.com: Msaidié doit pointer au chômage si sa mission est de préserver la paix et la stabilité
Publiquement divisés, des membres de la CENI n'hésitent pas à pointer du doigt le Dr Djaza Ahmed Mohamed (président du Ceni) et le Sg Ali Mohamed Youssouf, "seuls signataires". Ces derniers renvoient la balle à la direction des élections du ministère de l'Intérieur. C'est donc dans ce jeu de passe-passe de millions que se prépare l'élection présidentielle.
Dans un pays normal, même sans commission anti-corruption, une enquête en profondeur serait diligentée, les suspects mis en examen et surtout écartés de leurs responsabilités. Mais nous ne sommes pas dans un pays normal. Par Toyb Ahmed - ©habarizacomores.com