Partageons au maximum pour collecter encore plus d'informations sur les 17 comoriens qui sont portés disparus. 17 jeunes comoriens ...
Partageons au maximum pour collecter encore plus d'informations sur les 17 comoriens qui sont portés disparus.
17 jeunes comoriens ont quitté le Maroc pour l'Espagne depuis un mois à bord d'un bateau pour 1500 euros la traversée . Ils sont beaux, jeunes, et un tantinet désespérés . Cela fait un mois qu'on est sans nouvelles d'eux. L'espoir comme vous le verrez plus bas, subsiste encore mais il nous faut faire vite. Chaque minute compte. L'une des sœurs du disparu Nanou La Imania fait des pieds et des mains pour avoir depuis des nouvelles des voyageurs.. Elle est en ce moment en Espagne, pour essayer d'avoir des nouvelles. Ci dessous son témoignage: et nous continuons à partager. Avec un peu chance, nous les retrouverons.
Donc partageons et tous ceux qui auraient des informations, merci de me les envoyer, ou à Nawal H. Msaidie.
Veuillez trouver les quelques photos que nous avons pu nous procurer des personnes disparues.
L’inquiétude, l’incertitude quant à leur situation actuelle gagnent leurs proches qui aujourd’hui appellent toute personne ayant des informations sur leurs disparus à prendre contact avec eux.
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Nema Ahamada, sœur de Nadjim, originaire d’Iconi, elle, n’a pas attendu que les informations viennent à elle. Dès qu’elle a été sans nouvelles de son frère, elle est tout de suite partie à recherche, voici son témoignage :
- « Bonjour, je suis la soeur de Nadjim Ivo (Iconi), actuellement je me trouve en Espagne à la recherche de mon frère et les 16 autres personnes disparus.
Je vous écris précisément de Tenerife. Mon voyage a commencé le 14 décembre quand avec Amirdine le frère de Nasra, originaire d’Itsoundzou, nous avons appris que nos proches avaient débarqués à Las Palmas sur les Iles Canaries.
Nous nous sommes tout de suite rendus en Espagne et là nous avons fait le tour de tous les centres de rétention de réfugiés en Espagne : Barcelone, Madrid, Las Palmas et enfin Tenerife sans résultats. Nous nous sommes mêmes rendus dans les différents centres de la Croix Rouge et là encore nous n’avons rencontré personne du groupe, n’avons obtenu aucune information sur leur sort.
Accompagnés par la police espagnole, nous avons interrogé chaque réfugié comorien incarcéré arrivé avant et après la date supposée de leur départ et malheureusement eux non plus n’avaient aucune information.
La police espagnole nous a aussi indiqué qu’elle trouvait l’histoire étrange, car elle n’avait repéré aucun bateau ni aucun corps dans la période du 19 au 27 novembre aux larges de leurs côtes. En général, elle retrouve des corps noyés ou une partie des survivants mais là aucune. Elle pensait donc qu’il était fort possible qu’ils n’aient pas pu traverser la mer qui sépare le Maroc et l’Espagne et qu’il y avait donc une forte probabilité qu’ils se soient fait arrêter par la police marocaine. Le problème est que la police marocaine pouvait enfermer des gens pendant des mois sans leur donner la possibilité de contacter des proches.
Je ne sais pas si cette dernière information est vraie ou si la police espagnole n’a pas simplement voulu nous rassurer.
En désespoir de cause, tout à l’heure, nous sommes partis voir le passeur un certain Y**** alis G***** de Foumbouni qui se fait appelé Michel en Espagne et qui nous avait confirmé l’arrivée du groupe à Las Palmas le 26 novembre. Ce qui nous a semblé inquiétant c’est qu’après avoir dit aux familles des disparus qu’ils étaient bien arrivés depuis le Maroc, il avait pris un bateau pour se sauver en Espagne. Je lui ai directement demandé s’il avait des informations sur ce qui était arrivé au bateau et s’il avait tenté de se sauver mais nous n’avons eu aucune réponse de sa part.
Nous en sommes arrivés en cette conclusion, nos proches ne sont pas en Espagne, l’information qu’on nous avait donné était fausse.
Des rumeurs prétendent qu’ils se seraient perdus au Sénégal ou encore à Minsk (près de la Russie), ces informations semblent aussi fausses. Nous avons essayé de contacter des comoriens sur vivant dans ces pays en vain.
En fait à chacun de nos appels, on nous mettait en attente et au final la personne au bout du fil raccrochait. Nous avons vite fait de comprendre que ces appels étaient en fait des escroqueries.
Titre ©habarizacomores.com
Par Faïza Al-watwan
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