Au moment où nombre de pays de par le monde cherchent les voies et moyens pour adapter la formation universitaire aux besoins réels du marc...
Au moment où nombre de pays de par le monde cherchent les voies et moyens pour adapter la formation universitaire aux besoins réels du marché du travail, compte tenu du fait que l’enseignement actuel n’y répond plus, force est de constater que, la toute jeune UDC (université des Comores), n’a fait que copier ce qui se passe ailleurs.
En effet, on retrouve les mêmes filières désuètes avec les mêmes formations dispensées dans des universités étrangères, sans aucune perspective d’avenir sérieuse dans le marché du travail.
Salle de classe UDC ©photo Toufeyli Maecha |
Paradoxalement, dans tous les domaines techniques, mécaniques, informatiques … il manque toujours de spécialistes comoriens, malgré la présence dans le pays des centaines de diplômés en quête de travail, et, il faut à chaque fois recourir au savoir-faire de nos voisins malgaches.
Franchement, quel est l’avenir de ces jeunes formés à l’UDC, diplômé en droit, en lettre, en science économie, en administration des entreprises, en sociologie, pour ne citer que ceux –là ?
Que fait-il, l’université Imam Chafi alors, que dans nos quartiers, les prédicateurs et les Imams sont toujours formés sur le tas ou dans des pays étrangers, diffuseurs de pratiques sources de conflits ?
D’ailleurs, il serait licite d’imposer les diplômés en théologie de l’Université Imam Chafi dans tous les mosquées des Comores, et réserver à eux seuls le droit de prêcher afin d’éviter les dérives orchestrées par les nouveaux prédicateurs, que nous vivons aujourd’hui partout dans l’ensemble du territoire national.
Docteur Abdou Ada Musbahou
Chirurgiens des hôpitaux
France