L’interprète de "Walala Wasala" s’éteint. Plusieurs grands noms de la musique comorienne ont rendu hommage à Mohamed Momo, l’...
L’interprète de "Walala Wasala" s’éteint.
Plusieurs grands noms de la musique comorienne ont rendu hommage à Mohamed Momo, l’interprète de « Walala Wasala », décédé lundi.
L’artiste Laher, très touché par cette disparition, s’est livré sur sa page officielle : « Ça n'a jamais été facile de perdre un ami, Ça ne l’est pas non plus quand c'est un frère. Momo pour moi tu es les deux. Tu es parti et soudain je me rappelle de toutes ces petites choses qu'on se disait quand on volait si haut, dans les nuages. Là où on pouvait toucher le ciel. J'aurais voulu ouvrir les yeux sortir de ce cauchemar. Trouver que tout ça n'est qu'un tour que tu me joues. Mais te connaissant ce n'est pas du tout ton genre de jouer le malin. Tu es du genre sérieux, même aux blagues tu étais le dernier à rire. Tu étais le meilleur de nous tous. Bourré de talent et sans le paraître.
Plusieurs grands noms de la musique comorienne ont rendu hommage à Mohamed Momo, l’interprète de « Walala Wasala », décédé lundi.
L’artiste Laher, très touché par cette disparition, s’est livré sur sa page officielle : « Ça n'a jamais été facile de perdre un ami, Ça ne l’est pas non plus quand c'est un frère. Momo pour moi tu es les deux. Tu es parti et soudain je me rappelle de toutes ces petites choses qu'on se disait quand on volait si haut, dans les nuages. Là où on pouvait toucher le ciel. J'aurais voulu ouvrir les yeux sortir de ce cauchemar. Trouver que tout ça n'est qu'un tour que tu me joues. Mais te connaissant ce n'est pas du tout ton genre de jouer le malin. Tu es du genre sérieux, même aux blagues tu étais le dernier à rire. Tu étais le meilleur de nous tous. Bourré de talent et sans le paraître.
Trop modeste. Jamais une partition ne t’a résisté. On t'appelait le magnétophone car à, ces temps-là il n'y avait pas d'ordi, si c'était le cas, tu serais le disque dur. Tu n'oubliais jamais rien. Le moindre riff, tu étais capable de te le rappeler des années après. Malgré tous ces dons du ciel, tu as su rester modeste. Tu ne t'énervais jamais car tu n'aimais pas les conflits et tu ne t'es jamais bagarré. Tu m'as dit que tu ne t’es jamais bagarré avec quelqu'un. Momo tu es parti en douceur, avec des pieds de velours pour ne pas faire tors à personne. Hé vieux repose bien Papa, tu nous as laissé trois petits poussins qui vont prendre tes repères inshallah. Dieux est grand. Vas-y, tourne-toi vers la lumière et repose toi papa. Amine. Adieu mon cher Momo. »
Salim Ali Amir dit avoir « perdu toute une gamme majeure. Momo Mohamed. Un grand musicien que j'ai toujours estimé. Innali'llah wa inna ilayhi raadjiune. Mes condoléances à sa femme, ses enfants et à toute sa famille. »
Le patron de Studio 1, Abdallah Chihabiddine, a également rendu hommage à l’artiste : « Momo Mohamed est parti, j'ai perdu un ami. Mes pensées vont à son épouse, ses enfants et à sa famille. Salim Ali Amir et moi avons beaucoup échangé avec Momo sur le devenir des artistes comoriens. Nous avons surtout parlé de formation et la création d'une école de musique aux Comores. Voilà que ce grand artiste reconnu de tous est parti. Paix à son Âme. Mes condoléances attristées à tous ses proches. À mon ami Laher son compagnon de toujours, je lui dis yizo nde zawumbwa alhamdoulillah. »
Moussa Youssouf s’est exprimé sur cette disparition : « Un brillant Talent de l'Océan Indien, un des Ténor de la musique comorienne nous a quitté en ce jour pour le Paradis Incha Allah. Mon frère Momo Mohamed de Ntsoudjini, un artiste aux multiples talents nous laisse un héritage culturel. Ainsi, ma femme et moi présentons nos condoléances à sa femme, ses enfants et sa famille, à la communauté des artistes qui est aussi en deuil, à la diaspora comorienne, ses fans, ses amis, son entourage. Que Dieu est son âme et que Dieu lui ouvre les portes du Paradis ainsi qu'à tous les musulmans qui nous ont déjà quittés. Amine ! »
Abou Cheikh dit avoir été « complètement abattu » après qu’on lui a annoncé la nouvelle. « Je n’ai pas de mots », ajoute – il.
Kassim Mhoumadi du groupe Randza des Comores exprime sa tristesse. « Momo n’était pas que le meilleur de beaucoup d’entre nous, il était un homme digne, humble et loyal. »
Quant au jeune artiste Bourguiba, il vient « de perdre un ami, un grand frère ».
Propos recueillis par Andhumdine ATHOUMANI - copyright RCM13
Habarizacomores.com
Salim Ali Amir dit avoir « perdu toute une gamme majeure. Momo Mohamed. Un grand musicien que j'ai toujours estimé. Innali'llah wa inna ilayhi raadjiune. Mes condoléances à sa femme, ses enfants et à toute sa famille. »
Le patron de Studio 1, Abdallah Chihabiddine, a également rendu hommage à l’artiste : « Momo Mohamed est parti, j'ai perdu un ami. Mes pensées vont à son épouse, ses enfants et à sa famille. Salim Ali Amir et moi avons beaucoup échangé avec Momo sur le devenir des artistes comoriens. Nous avons surtout parlé de formation et la création d'une école de musique aux Comores. Voilà que ce grand artiste reconnu de tous est parti. Paix à son Âme. Mes condoléances attristées à tous ses proches. À mon ami Laher son compagnon de toujours, je lui dis yizo nde zawumbwa alhamdoulillah. »
Moussa Youssouf s’est exprimé sur cette disparition : « Un brillant Talent de l'Océan Indien, un des Ténor de la musique comorienne nous a quitté en ce jour pour le Paradis Incha Allah. Mon frère Momo Mohamed de Ntsoudjini, un artiste aux multiples talents nous laisse un héritage culturel. Ainsi, ma femme et moi présentons nos condoléances à sa femme, ses enfants et sa famille, à la communauté des artistes qui est aussi en deuil, à la diaspora comorienne, ses fans, ses amis, son entourage. Que Dieu est son âme et que Dieu lui ouvre les portes du Paradis ainsi qu'à tous les musulmans qui nous ont déjà quittés. Amine ! »
Innalillahi wa Inna Ilayhi radjihuna. Un brillant Talent de l'Océan Indien, un des Ténor de la musique comorienne nous a...
Posted by Moussa Youssouf Chanteur on lundi 5 octobre 2015
Abou Cheikh dit avoir été « complètement abattu » après qu’on lui a annoncé la nouvelle. « Je n’ai pas de mots », ajoute – il.
Kassim Mhoumadi du groupe Randza des Comores exprime sa tristesse. « Momo n’était pas que le meilleur de beaucoup d’entre nous, il était un homme digne, humble et loyal. »
Quant au jeune artiste Bourguiba, il vient « de perdre un ami, un grand frère ».
Propos recueillis par Andhumdine ATHOUMANI - copyright RCM13
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