Faouzia Hassani , cette conseillère en séjour et voyage à Paris est la toute nouvelle coordinatrice en France du parti Ulézi. Une grande re...
Faouzia Hassani, cette conseillère en séjour et voyage à Paris est la toute nouvelle coordinatrice en France du parti Ulézi. Une grande responsabilité surtout pour un parti politique qui vient de naître mais qui ne fait pas peur à l'intéressée. De Marseille à Paris, elle a déjà fait ses preuves dans la communauté comorienne. Dans le domaine du transport où elle évolue depuis quelques années ou dans le monde associative, Faouzia se distingue par son engagement.
Ancienne hôtesse d'Air Bourbon ou Axis Airways et actuellement voyagiste, le rêve de Faouzia Hassani est de mettre fin au calvaire de ses compatriotes vivant à l'étranger et qui éprouvent d'énormes difficultés pour partir en vacance chaque année au pays. C'est dans ce sens qu'avec des amis et le ministère comorien des transports, ils ont tenté en vain de mettre en place une compagnie aérienne comorienne. " Le projet n'a pas pu aboutir, mais ce fut une expérience très enrichissante, qui m'a permis de comprendre pas mal de choses sur le fonctionnement d'une compagnie aérienne, et ses différents impératifs. Mais aussi d'avoir une vision plus globale, notamment sur un phénomène qui préoccupe sérieusement la diaspora comorienne", regrette cette femme née aux Comores, élevée et éduquée par sa grand-mère avant de rallier la France à l'âge de 8 ans. Et même si le projet "Compagnie aérienne comorienne" a échoué, elle n'a pas lâché prise dans son envie de désenclaver son pays. Cette native de Mdjoiezi dans le Hambou a désormais une autre idée en tête. "J'ai conçu un produit touristique sur la destination Comores : le "CIRCUIT MASSIWA" que j'aimerais voir un jour commercialiser", martèle cette mère de 4 enfants dont des jumelles avant d'ajouter que dans le transport, " quand on y entre, il est quasi impossible de quitter, aussi après avoir évolué en tant que navigante et après avoir beaucoup voyagé, j'ai voulu faire voyager les autres".
Cette envie de vouloir à tout prix servir et soutenir ses compatriotes ne date pas d'aujourd'hui. Il y a 20 ans, elle était déjà responsable du département culturel à la FECOM (Fédération des associations comoriennes) à Marseille. "Je faisais au mieux pour faire participer les différentes associations fédérées par la FECOM tout en valorisant leurs spécificités respectives, ce qui permettait de représenter la communauté positivement et efficacement, depuis l'artisanat au folklore, le vestimentaire à la gastronomie", se souvient celle qui fut aussi chargée des relations avec les partenaires institutionnels et associatifs. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'elle a rencontré feu Salim Hatubou qu'elle rend aujourd'hui un hommage. "C'était à ses débuts. C'est ainsi que nous organisions les premières journées comoriennes avec au programme : des expositions d'artisanat comorien, des sketchs et pièces de théâtre sur des thèmes ciblés comme le rapport mère-fille", enchaîne celle qui avec des amis avaient lancés la première Miss Comores en France.
Bourrée d'expérience, elle décide aujourd'hui de rentrer en politique. "Je constate que nos efforts pour le développement de notre pays sont comme l'apport d'une cuillère à café dans l'océan. Je suis donc marquée par l'insuffisance d'impacts des actions menées par de milliers de personnes de bonnes volontés, animées des meilleurs intentions qui sont sur le terrain", se justifie-t-elle. Et pour cette femme d'une quarantaine d'années, le parti "Ulezi a posé un diagnostic percutant et pertinent face aux problèmes qui rongent les Comores et s'arme à trouver les solutions à court à moyen et à long terme".
Salwa Mag
Ancienne hôtesse d'Air Bourbon ou Axis Airways et actuellement voyagiste, le rêve de Faouzia Hassani est de mettre fin au calvaire de ses compatriotes vivant à l'étranger et qui éprouvent d'énormes difficultés pour partir en vacance chaque année au pays. C'est dans ce sens qu'avec des amis et le ministère comorien des transports, ils ont tenté en vain de mettre en place une compagnie aérienne comorienne. " Le projet n'a pas pu aboutir, mais ce fut une expérience très enrichissante, qui m'a permis de comprendre pas mal de choses sur le fonctionnement d'une compagnie aérienne, et ses différents impératifs. Mais aussi d'avoir une vision plus globale, notamment sur un phénomène qui préoccupe sérieusement la diaspora comorienne", regrette cette femme née aux Comores, élevée et éduquée par sa grand-mère avant de rallier la France à l'âge de 8 ans. Et même si le projet "Compagnie aérienne comorienne" a échoué, elle n'a pas lâché prise dans son envie de désenclaver son pays. Cette native de Mdjoiezi dans le Hambou a désormais une autre idée en tête. "J'ai conçu un produit touristique sur la destination Comores : le "CIRCUIT MASSIWA" que j'aimerais voir un jour commercialiser", martèle cette mère de 4 enfants dont des jumelles avant d'ajouter que dans le transport, " quand on y entre, il est quasi impossible de quitter, aussi après avoir évolué en tant que navigante et après avoir beaucoup voyagé, j'ai voulu faire voyager les autres".
Cette envie de vouloir à tout prix servir et soutenir ses compatriotes ne date pas d'aujourd'hui. Il y a 20 ans, elle était déjà responsable du département culturel à la FECOM (Fédération des associations comoriennes) à Marseille. "Je faisais au mieux pour faire participer les différentes associations fédérées par la FECOM tout en valorisant leurs spécificités respectives, ce qui permettait de représenter la communauté positivement et efficacement, depuis l'artisanat au folklore, le vestimentaire à la gastronomie", se souvient celle qui fut aussi chargée des relations avec les partenaires institutionnels et associatifs. C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'elle a rencontré feu Salim Hatubou qu'elle rend aujourd'hui un hommage. "C'était à ses débuts. C'est ainsi que nous organisions les premières journées comoriennes avec au programme : des expositions d'artisanat comorien, des sketchs et pièces de théâtre sur des thèmes ciblés comme le rapport mère-fille", enchaîne celle qui avec des amis avaient lancés la première Miss Comores en France.
Bourrée d'expérience, elle décide aujourd'hui de rentrer en politique. "Je constate que nos efforts pour le développement de notre pays sont comme l'apport d'une cuillère à café dans l'océan. Je suis donc marquée par l'insuffisance d'impacts des actions menées par de milliers de personnes de bonnes volontés, animées des meilleurs intentions qui sont sur le terrain", se justifie-t-elle. Et pour cette femme d'une quarantaine d'années, le parti "Ulezi a posé un diagnostic percutant et pertinent face aux problèmes qui rongent les Comores et s'arme à trouver les solutions à court à moyen et à long terme".
Salwa Mag