La présence française à Mayotte est certes une épine dans le pied des autorités Comoriennes, qui ne peuvent commencer un discours officiel...
La présence française à Mayotte est certes une épine dans le pied des autorités Comoriennes, qui ne peuvent commencer un discours officiel sans poser comme préalable leur revendication de cette ile. La question de l'immigration clandestine est la pierre d'achoppement des relations franco-comoriennes depuis belle lurette. Selon France MAYOTTE matin du 11 mars 2015, en deux mois, il y a eu 4800 reconduites d'étrangers en situation irrégulière réalisées par la police aux frontières vers l'Union des Comores. La politique du chiffre mise en place par les autorités françaises à Mayotte depuis vingt ans est inefficace, malgré le dispositif de surveillance, le lagon de Mayotte est une des frontières les plus poreuses de France. Ce chiffre impressionnant des clandestins expulsés en un laps de temps ne dissuade pas les candidats à l'émigration, bien au contraire une fois ramenés à ANJOUAN ils repartent aussitôt vers Mayotte, ça devient une situation KaffkaÏenne.
On constate ces derniers temps que les passeurs aguerris utilisent beaucoup d'astuces pour ne pas attirer l'attention des policiers de la brigade nautique à titre d'exemple les barques de kwassa ne sont trop chargés, donc non refoulés car les policiers du lagon les considèrent comme des pécheurs ou des gens en promenade de mer, au cas où la mer est très agitée les barques des clandestins arrivent à Mayotte en grande quantité, car les policiers ont peur de braver le mauvais temps, du coup les ilôts de MTSAMBORO sont occupés par ces clandestins encombrants et provoque la colère du maire de cette commune. Les autorités préfectorales ont multiplié les moyens de surveillance pour tenter d'endiguer ce flux migratoire. Ce problème de l'immigration clandestine dépasse les deux pays.
On constate ces derniers temps que les passeurs aguerris utilisent beaucoup d'astuces pour ne pas attirer l'attention des policiers de la brigade nautique à titre d'exemple les barques de kwassa ne sont trop chargés, donc non refoulés car les policiers du lagon les considèrent comme des pécheurs ou des gens en promenade de mer, au cas où la mer est très agitée les barques des clandestins arrivent à Mayotte en grande quantité, car les policiers ont peur de braver le mauvais temps, du coup les ilôts de MTSAMBORO sont occupés par ces clandestins encombrants et provoque la colère du maire de cette commune. Les autorités préfectorales ont multiplié les moyens de surveillance pour tenter d'endiguer ce flux migratoire. Ce problème de l'immigration clandestine dépasse les deux pays.
D'une part la France est incapable d'endiguer les flots de migrants clandestins par sa politique du chiffre qui a échoué et d'autre part les autorités des iles de l'Etat Comorien sont débordés par la montée du chômage, les retards de salaires des fonctionnaires, les délestages à répétition, les grèves des enseignants et des hôpitaux bref le sauve qui peut est devenue monnaie courante. Ce conflit franco-comorien à propos de l'ile de Mayotte est loin de trouver une issue favorable.
Mayotte s'intègre davantage dans la république Française et dans l'Europe en se développant progressivement et l'Union des Comores plonge dans un sous-développement chronique et les écarts de revenus et de développement en général entre les deux pays jouent un rôle puissamment attractif aux candidats à l'émigration vers Mayotte.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY, professeur certifié d'histoire-géo à Mayotte