Au cours d'une conférence, ce mercredi après-midi à Mitsoudjé, la cellule de crise, constituée dès hier suite à la fusillade qui a fait...
Au cours d'une conférence, ce mercredi après-midi à Mitsoudjé, la cellule de crise, constituée dès hier suite à la fusillade qui a fait huit blessés dont quatre grièvement, a annoncé l'intention du village de Mitsoudjé de porter plainte contre l'AND. Elle a indiqué que les dégâts commis par les éléments de l'armée nationale ont comme origine le vol de 70 litres de Trembo(vin local) et non des barricades.
« Quand les forces de l'ordre sont passées à Mitsoudjé mardi matin, il n'y avait aucune barricade érigée », ont soutenu les conférenciers qui avancent que tout a commencé lorsqu'au retour du véhicule des forces de l'ordre, « ils ont voulu embarquer des jeunes avec eux, apparemment soupçonnés d'avoir volé le Trembo ». Les autres jeunes ont organisé une résistance qui a conduit les militaires a agir de la sorte.
« Quand les forces de l'ordre sont passées à Mitsoudjé mardi matin, il n'y avait aucune barricade érigée », ont soutenu les conférenciers qui avancent que tout a commencé lorsqu'au retour du véhicule des forces de l'ordre, « ils ont voulu embarquer des jeunes avec eux, apparemment soupçonnés d'avoir volé le Trembo ». Les autres jeunes ont organisé une résistance qui a conduit les militaires a agir de la sorte.
C'est après cette violence, selon les conférenciers que les jeunes se sont pris aux symboles de l'Etat en guise de protestation. Ils ont incendié les locaux de la gendarmerie et la voiture de fonction de la procureure. « Ceux qui disent que l'armée à tiré sur les jeunes après ces actes, c'est un mensonge », rejettent les habitants de Mitsoudjé qui se prêtent à porter plainte contre le chef de corps de l'And, qui serait le commanditaire de cette violence. Des démarches pour évacuer certains blessés sont en cours, l'un d'entre eux devait partir à la Réunion ce mardi.
Par Karibu mag
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