La situation s'est tendue mardi aux Comores au deuxième jour d'une opération "Ile morte" contre les pénuries d'eau ...
La situation s'est tendue mardi aux Comores au deuxième jour d'une opération "Ile morte" contre les pénuries d'eau et d'électricité, l'intervention de l'armée faisant huit blessés dont deux graves, selon un nouveau bilan policier.
L'armée a tiré à balles réelles à Mitsoudjé, à une quinzaine de kilomètres au sud de la capitale Moroni, faisant huit blessés dont deux "dans un état critique", a indiqué un commissaire de police à l'AFP.
La voiture de la procureure générale, Maoulida Djouberi, originaire de Mitsoudjé, a été incendiée par des manifestants, ont indiqué des témoins sur place contactés par l'AFP.
L'armée n'était pas joignable mardi après-midi pour commenter la situation.
Une dizaine de jeunes ont été interpellés, et la route au sud de l'île de Grande-Comore menant à la capitale a été coupée, selon des témoignages recueillis par téléphone.
A Moroni, la vie reprenait progressivement son cours à la mi-journée après l'intervention des forces de l'ordre. Encore plus présentes que la veille, elles ont dû dégager les barricades dressées sur certains axes, ont constaté des correspondants de l'AFP.
Une cinquantaine de jeunes, membres pour la plupart de l'association Ngoshao (L'Aube), ont manifesté devant la société nationale d'eau et d'électricité (MaMwé), pour réclamer la libération des personnes arrêtées.
Le président de la Fédération comorienne des consommateurs (FCC), Mohamed Said Abdallah Mchangama, âgé d'une soixantaine d'années, est en garde à vue depuis dimanche pour "incitation à la haine". Il a appelé à 72 heures de protestation contre la crise persistante de l'eau et de l'électricité.
Dans un message SMS envoyé dimanche soir, le ministère de l'Intérieur des Comores avait prévenu que "face aux troubles à l'ordre public (. . . ) la libre circulation des personnes et des biens (serait) assurée".
La dernière opération "Ile morte" à la Grande-Comore pour protester contre les pénuries d'eau et d'électricité, qui paralysent l'activité au quotidien, remonte à octobre 2014.
Elle avait été largement suivie grâce à l'implication des diverses localités et régions de l'île.
Photo ©AFP
L'armée a tiré à balles réelles à Mitsoudjé, à une quinzaine de kilomètres au sud de la capitale Moroni, faisant huit blessés dont deux "dans un état critique", a indiqué un commissaire de police à l'AFP.
La voiture de la procureure générale, Maoulida Djouberi, originaire de Mitsoudjé, a été incendiée par des manifestants, ont indiqué des témoins sur place contactés par l'AFP.
L'armée n'était pas joignable mardi après-midi pour commenter la situation.
Une dizaine de jeunes ont été interpellés, et la route au sud de l'île de Grande-Comore menant à la capitale a été coupée, selon des témoignages recueillis par téléphone.
A Moroni, la vie reprenait progressivement son cours à la mi-journée après l'intervention des forces de l'ordre. Encore plus présentes que la veille, elles ont dû dégager les barricades dressées sur certains axes, ont constaté des correspondants de l'AFP.
Une cinquantaine de jeunes, membres pour la plupart de l'association Ngoshao (L'Aube), ont manifesté devant la société nationale d'eau et d'électricité (MaMwé), pour réclamer la libération des personnes arrêtées.
Le président de la Fédération comorienne des consommateurs (FCC), Mohamed Said Abdallah Mchangama, âgé d'une soixantaine d'années, est en garde à vue depuis dimanche pour "incitation à la haine". Il a appelé à 72 heures de protestation contre la crise persistante de l'eau et de l'électricité.
Dans un message SMS envoyé dimanche soir, le ministère de l'Intérieur des Comores avait prévenu que "face aux troubles à l'ordre public (. . . ) la libre circulation des personnes et des biens (serait) assurée".
La dernière opération "Ile morte" à la Grande-Comore pour protester contre les pénuries d'eau et d'électricité, qui paralysent l'activité au quotidien, remonte à octobre 2014.
Elle avait été largement suivie grâce à l'implication des diverses localités et régions de l'île.
Photo ©AFP