Communiqué CGT Les 30 septembre et 1er octobre, tous les salariés de la fonction publique des Comores étaient appelés à un arrêt de travai...
Communiqué CGT
Les 30 septembre et 1er octobre, tous les salariés de la fonction publique des Comores étaient appelés à un arrêt de travail à l’initiative de la Confédération des Travailleurs des Comores. Mardi 30 septembre, 500 fonctionnaires ont participé à « une marche pacifique de mécontentement » pour dénoncer les nouveaux retards dans le versement des salaires.
A ce jour, cela fait trois mois que les agents de la fonction publique des Comores attendent que leur salaire leur soit versé. Cette situation les amène dans une situation financière insupportable, pesant gravement sur leur subsistance quotidienne. Ce dysfonctionnement de l’Etat n’est pas sans précédent et il faut ajouter à ces 3 mois d’impayés les 18 mois cumulés entre 1995 et 2000.
La CGT apporte tout son soutien à la CTC et aux travailleurs des Comores dans leur lutte pour la défense de leurs conditions de vie et pour une meilleure gouvernance aux Comores. La CGT appelle le gouvernement des Comores au respect de la convention 95 de l’Organisation internationale du travail sur la protection des salaires, ratifié en 1978, qui prévoit notamment que « le salaire soit versé à intervalles réguliers ». Il n’est pas acceptable que les travailleurs de la fonction publique fassent à nouveau les frais de ses non versements de salaire. La CGT se tient aux côtés de la CTC et interpelle le gouvernement comorien pour que les conditions de travail et de vie décentes deviennent une réalité aux Comores.
Montreuil, le 3 octobre 2014
Les 30 septembre et 1er octobre, tous les salariés de la fonction publique des Comores étaient appelés à un arrêt de travail à l’initiative de la Confédération des Travailleurs des Comores. Mardi 30 septembre, 500 fonctionnaires ont participé à « une marche pacifique de mécontentement » pour dénoncer les nouveaux retards dans le versement des salaires.
A ce jour, cela fait trois mois que les agents de la fonction publique des Comores attendent que leur salaire leur soit versé. Cette situation les amène dans une situation financière insupportable, pesant gravement sur leur subsistance quotidienne. Ce dysfonctionnement de l’Etat n’est pas sans précédent et il faut ajouter à ces 3 mois d’impayés les 18 mois cumulés entre 1995 et 2000.
La CGT apporte tout son soutien à la CTC et aux travailleurs des Comores dans leur lutte pour la défense de leurs conditions de vie et pour une meilleure gouvernance aux Comores. La CGT appelle le gouvernement des Comores au respect de la convention 95 de l’Organisation internationale du travail sur la protection des salaires, ratifié en 1978, qui prévoit notamment que « le salaire soit versé à intervalles réguliers ». Il n’est pas acceptable que les travailleurs de la fonction publique fassent à nouveau les frais de ses non versements de salaire. La CGT se tient aux côtés de la CTC et interpelle le gouvernement comorien pour que les conditions de travail et de vie décentes deviennent une réalité aux Comores.
Montreuil, le 3 octobre 2014