Depuis toujours, on ne cesse pas de s’interroger sur les plusieurs milliers de familles bédouines qui sont naturalisées comoriennes, donc...
Depuis toujours, on ne cesse pas de s’interroger sur les plusieurs milliers de familles bédouines qui sont naturalisées comoriennes, donc la citoyenneté. Sur ce, les comoriens d’esprit doivent être curieux, mais avec la puissante « mafia » du régime Mollah, cette affaire a été passée sans aucune interrogation.
Les députés de l’époque, exclusivement des cubés de la CRC et devenus par la suite de la mouvance Sambi, « Baobab » ont voté une loi en catimini contre la volonté du président de l’assemblée nationale de l’époque, Said Dhoifir Bounou. Sous l’égide d’Ibrahim Sidi et la férule de Sambi, les députés ont fait passer le projet de loi pour comorieniser ces familles, furtivement. Et cette loi est baptisée « loi sur la citoyenneté économique».
Les conséquences de la vente de la comoroneité, ne cessent de tomber depuis l’orient. Rappelons-nous qu’en juillet 2013 un bénéficiaire de ladite citoyenneté économique a été jugé coupable d'abus sexuel sur mineur de surplus handicape. Des cambriolages, des viols… tous commis par les comoriens bédouins de Sambi et Sidi. Moment où l’actuel vice-président en charge de finance, Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou, détenait le ministère de finance et le chef de l’Etat en place, Ikililou Dhoinine était vice-président. Tous les deux comme tant d’autres complices de Sambi. Certainement, ils en savent beaucoup sur ce dossier. Depuis le terme du mandat d’Ahmed Abdallah Sambi, les dires sont massifs. « L’argent en provenance de cette citoyenneté… seraient partis dans les poches de bwana Raïs ».
En veilleuse cette situation, demeurait pendant longtemps. Il a fallu, attendre un conflit entre Sambi et son ancien vice-président, le chef de l’Etat Ikililou Dhoinie, pour que cette affaire sorte de son sommeil. Ahmed Abdallah Sambi, a affirmé avoir laissé 11 milliards de Francs comoriens dans les caisses de l’Etat avant de quitter le pouvoir. Somme due de la citoyenneté économique. Cette déclaration n’a pas laissé un climat rose au régime en place.
Même si les comoriens sont tolérants… un tort assassin. Ce faisant le vice-président en charge de fiance Mamadou, lors d’un entretien avec Mohamed Hassane Mlatamou, a démenti cette information. « Sambi doit chercher à qui il a laissé cette somme car, ce n’est pas moi. Nous sommes arrivés au pouvoir le mois de mai 2011, et je n’ai trouvé que 3 milliards et quelques 100 millions fc dans le compte de l’Etat. Sinon, je suis allé me renseigner à la banque centrale et selon les indications données, fin Avril 2011, il y avait plus de 10 milliards. Donc un mois avant notre arrivée au pouvoir. » Et Mamadou rajoute, « Pvanu raïs Samba na djuwe uka wandru do sitirilana.»
Cependant quant à Mohamed Dossar, ancien directeur du cabinet du Raïs Sambi, il a sorti ses griffes en disant que Mamadou doit comprendre qu’ils ont laissé 8 milliards dans cette caisse de l’Etat et vice président en charge de finance qu’il est, il doit être honnête sur cette affaire. Et maintenant que le peuple est au courant de tout cela ? Pourquoi cette affaire de jonglage sur les milliards de la citoyenneté économique reste sans tambour ni trompette au moment où le pays est en crise ? Des arriérés de salaire, une énergie chimérique ; pas d’eau pas d’électricité, des routes presque inexistantes, manque de fonds pour organiser les élections, un hôpital malade... Les 11 milliards de la citoyenneté économique, placés dans les caisses de l’Etat, d’après Sambi, ou les 8 milliards évoqués par Mohamed Bacar Dossar, seront un jour déterrés ?
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
COMORESplus, UNE VOIE VERS LA VOIX
Les députés de l’époque, exclusivement des cubés de la CRC et devenus par la suite de la mouvance Sambi, « Baobab » ont voté une loi en catimini contre la volonté du président de l’assemblée nationale de l’époque, Said Dhoifir Bounou. Sous l’égide d’Ibrahim Sidi et la férule de Sambi, les députés ont fait passer le projet de loi pour comorieniser ces familles, furtivement. Et cette loi est baptisée « loi sur la citoyenneté économique».
Les conséquences de la vente de la comoroneité, ne cessent de tomber depuis l’orient. Rappelons-nous qu’en juillet 2013 un bénéficiaire de ladite citoyenneté économique a été jugé coupable d'abus sexuel sur mineur de surplus handicape. Des cambriolages, des viols… tous commis par les comoriens bédouins de Sambi et Sidi. Moment où l’actuel vice-président en charge de finance, Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou, détenait le ministère de finance et le chef de l’Etat en place, Ikililou Dhoinine était vice-président. Tous les deux comme tant d’autres complices de Sambi. Certainement, ils en savent beaucoup sur ce dossier. Depuis le terme du mandat d’Ahmed Abdallah Sambi, les dires sont massifs. « L’argent en provenance de cette citoyenneté… seraient partis dans les poches de bwana Raïs ».
En veilleuse cette situation, demeurait pendant longtemps. Il a fallu, attendre un conflit entre Sambi et son ancien vice-président, le chef de l’Etat Ikililou Dhoinie, pour que cette affaire sorte de son sommeil. Ahmed Abdallah Sambi, a affirmé avoir laissé 11 milliards de Francs comoriens dans les caisses de l’Etat avant de quitter le pouvoir. Somme due de la citoyenneté économique. Cette déclaration n’a pas laissé un climat rose au régime en place.
Même si les comoriens sont tolérants… un tort assassin. Ce faisant le vice-président en charge de fiance Mamadou, lors d’un entretien avec Mohamed Hassane Mlatamou, a démenti cette information. « Sambi doit chercher à qui il a laissé cette somme car, ce n’est pas moi. Nous sommes arrivés au pouvoir le mois de mai 2011, et je n’ai trouvé que 3 milliards et quelques 100 millions fc dans le compte de l’Etat. Sinon, je suis allé me renseigner à la banque centrale et selon les indications données, fin Avril 2011, il y avait plus de 10 milliards. Donc un mois avant notre arrivée au pouvoir. » Et Mamadou rajoute, « Pvanu raïs Samba na djuwe uka wandru do sitirilana.»
Cependant quant à Mohamed Dossar, ancien directeur du cabinet du Raïs Sambi, il a sorti ses griffes en disant que Mamadou doit comprendre qu’ils ont laissé 8 milliards dans cette caisse de l’Etat et vice président en charge de finance qu’il est, il doit être honnête sur cette affaire. Et maintenant que le peuple est au courant de tout cela ? Pourquoi cette affaire de jonglage sur les milliards de la citoyenneté économique reste sans tambour ni trompette au moment où le pays est en crise ? Des arriérés de salaire, une énergie chimérique ; pas d’eau pas d’électricité, des routes presque inexistantes, manque de fonds pour organiser les élections, un hôpital malade... Les 11 milliards de la citoyenneté économique, placés dans les caisses de l’Etat, d’après Sambi, ou les 8 milliards évoqués par Mohamed Bacar Dossar, seront un jour déterrés ?
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
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