Félicitations au Gouvernement comorien qui a parfaitement organisé le sommet, une première pour le pays. Félicitations au Président de l&...
Félicitations au Gouvernement comorien qui a parfaitement organisé le sommet, une première pour le pays.
Félicitations au Président de l'Union des Comores qui dans son discours, n'a pas cédé à la provocation dans un sens ou dans l'autre. Avec la mesure diplomatique qu'il fallait à l'égard de ses hôtes, IKILILOU DHOININE a clairement et fermement souligné la catastrophe humanitaire qui frappe quotidiennement les Comores dans le bras de mer séparant deux îles comoriennes Anjouan et Mayotte et invité ses pairs à contribuer à la résolution de la question de l'île comorienne de Mayotte sur la base des résolutions de l'ONU.
Deux considérations décisives doivent être mises en lumière. L'arrogance de la France en premier lieu.
Le président français déclare dans l'île comorienne de Mayotte « Les Comores ne peuvent plus revendiquer Mayotte, la question n’est plus négociable ». A Moroni non seulement il a osé dans son discours remettre sur le tapis "l'immigration clandestine", mais il a aussi confirmé dans la conférence de presse qu'il n'y avait pas de place à la négociation sur la question de l'île comorienne de Mayotte. Une véritable provocation que notre pays ne peut pas ignorer.
Il convient aussi de noter que les autres pays membres de la COI ne se sont pas solidarisés avec notre pays. La mort et disparition de plus de 10% de la population comorienne semble ne pas les toucher suffisamment. La mention du respect des "souverainetés" des membres de la COI est insuffisante pour user d'un euphémisme.
Que faire alors ? A mon avis la question centrale porte sur la manière d'amener la France sur la table des négociations. En pratique quelles pressions exercer sur elle pour qu'elle consente à reconnaitre la vocation de Mayotte à réintégrer l'Etat comorien et sur cette base engager des pourparlers sous supervision internationale : ONU et Union Africaine en particulier. C'est dans cet esprit qu'il faudrait envisager :
Félicitations au Président de l'Union des Comores qui dans son discours, n'a pas cédé à la provocation dans un sens ou dans l'autre. Avec la mesure diplomatique qu'il fallait à l'égard de ses hôtes, IKILILOU DHOININE a clairement et fermement souligné la catastrophe humanitaire qui frappe quotidiennement les Comores dans le bras de mer séparant deux îles comoriennes Anjouan et Mayotte et invité ses pairs à contribuer à la résolution de la question de l'île comorienne de Mayotte sur la base des résolutions de l'ONU.
Deux considérations décisives doivent être mises en lumière. L'arrogance de la France en premier lieu.
Le président français déclare dans l'île comorienne de Mayotte « Les Comores ne peuvent plus revendiquer Mayotte, la question n’est plus négociable ». A Moroni non seulement il a osé dans son discours remettre sur le tapis "l'immigration clandestine", mais il a aussi confirmé dans la conférence de presse qu'il n'y avait pas de place à la négociation sur la question de l'île comorienne de Mayotte. Une véritable provocation que notre pays ne peut pas ignorer.
Il convient aussi de noter que les autres pays membres de la COI ne se sont pas solidarisés avec notre pays. La mort et disparition de plus de 10% de la population comorienne semble ne pas les toucher suffisamment. La mention du respect des "souverainetés" des membres de la COI est insuffisante pour user d'un euphémisme.
Que faire alors ? A mon avis la question centrale porte sur la manière d'amener la France sur la table des négociations. En pratique quelles pressions exercer sur elle pour qu'elle consente à reconnaitre la vocation de Mayotte à réintégrer l'Etat comorien et sur cette base engager des pourparlers sous supervision internationale : ONU et Union Africaine en particulier. C'est dans cet esprit qu'il faudrait envisager :
• Une déclaration solennelle de l'Etat comorien, prenant acte de la position française refusant des négociations de fond sur la question de l'ile comorienne de Mayotte et mettre fin au Haut Conseil Paritaire
• La constitution au sein du Gouvernement d'une structure ministérielle chargée de la question de l'île comorienne de Mayotte suivant la résolution de l'Assemblée Nationale adoptée en2011
• Le déploiement d'une intense activité diplomatique visant la condamnation de l'annexion de l'ile comorienne de Mayotte à la prochaine Assemblée Générale de l'ONU
• Une déclaration solennelle du Chef de l'Etat annonçant que la Tournante comorienne tournera vers Mayotte. Ce premier pas accompli, il restera à examiner la question du choix des candidats maorais puisqu'il n'est pas envisageable d'organiser une primaire dans l'ile de Mayotte
• La tenue d'assises nationales, rassemblant tout le monde, y compris et peut être surtout ceux qui à Mayotte même se battent pour l'unité des 4 iles comoriennes, pour définir la stratégie nationale des Comores sur la question de l'ile comorienne de Mayotte
Il est en tout cas essentiel de prendre des initiatives concrètes et c'est ainsi que le président Ikililou ne se sentira pas tout seul mais aura tout le peuple derrière lui Idriss.
Publié par Idriss Mohamed Chanfi