Vouvouni, entre inondation et consternation Située au sud de Moroni et au pied du volcan Karthala, la région de Bambao en générale et le ...
Vouvouni, entre inondation et consternation
Située au sud de Moroni et au pied du volcan Karthala, la région de Bambao en générale et le village de Vouvouni en particulier vivent le chaud et le froid pendant cette saison pluvieuse. Le cauchemar continue une fois que le ciel décide d’arroser la terre. Au cours de la semaine dernière, la localité de Vouvouni est submergée encore fois et cela sous le grand silence des autorités étatiques. Certes, les agents du fameux labyrinthe du COSEP sont toujours présents pour donner les premiers secours aux sinistrés et aux nécessiteux mais rien de concret n’a était fait depuis 2009 jusqu’à nos jours afin d’endiguer sinon de maîtriser les cours d’eaux qui mettent en péril la vie des milliers d’âmes.
Située au sud de Moroni et au pied du volcan Karthala, la région de Bambao en générale et le village de Vouvouni en particulier vivent le chaud et le froid pendant cette saison pluvieuse. Le cauchemar continue une fois que le ciel décide d’arroser la terre. Au cours de la semaine dernière, la localité de Vouvouni est submergée encore fois et cela sous le grand silence des autorités étatiques. Certes, les agents du fameux labyrinthe du COSEP sont toujours présents pour donner les premiers secours aux sinistrés et aux nécessiteux mais rien de concret n’a était fait depuis 2009 jusqu’à nos jours afin d’endiguer sinon de maîtriser les cours d’eaux qui mettent en péril la vie des milliers d’âmes.
Peut –on dire que l’Etat fuit ses responsabilités vis-à-vis de cette catastrophe ou préfère-t-il sacrifier ce village en proie des eaux détruisant à son passage, les cultures, les biens matériels des villageois (maisons, voitures, boutiques et station d’essence ainsi que des écoles … etc.)
Il est vrai que si l’étang est remplit d’eau, les grenouilles reviennent massivement comme disait le sage africain, et chacun essaye d’en tirer le maximum de profit demandant ici et là des aides au près des organisations non-gouvernementales. Oui « le malheur ne vient jamais seul » car du moment où les uns pleurent à cause de leurs souffrances, les autres en profitent pour s’enrichir sur leurs dos sans vergogne. Les discours, les séminaires, les conférences de presse devenus ces derniers temps un sport national ne suffisent pas.
Il est vrai que si l’étang est remplit d’eau, les grenouilles reviennent massivement comme disait le sage africain, et chacun essaye d’en tirer le maximum de profit demandant ici et là des aides au près des organisations non-gouvernementales. Oui « le malheur ne vient jamais seul » car du moment où les uns pleurent à cause de leurs souffrances, les autres en profitent pour s’enrichir sur leurs dos sans vergogne. Les discours, les séminaires, les conférences de presse devenus ces derniers temps un sport national ne suffisent pas.
Il faut passer des discours aux actes et concrétisons nos intelligences par des actes concrets afin de sauver Ibn Khaldoun et les autres. Où sont thésaurisées les millions de francs que nos amis je-viens nous ont envoyés ? Où sont parties les aides des institutions étrangères et des pays amis des Comores ? Qu’est ce que l’Etat nous propose comme solution afin d’en finir avec ces déluges et sauver cette population en détresse? La réponse à cette question est simple, ces aides sont parties comme d’habitude dans les poches des quelques maffioso qui s’érigent au summum de l’Etat. A l’exemple du détournement de plus de trois cent millions fc (300 millions) destinées aux pauvres sinistrées de la catastrophe de 2009.
Oui, l’espoir fait vivre les imbéciles, mais quand même on a droit à espérer qu’un jour Vouvouni et ses environs seront mis hors du danger en creusant des canaux depuis les hauteurs du village canalisant ces eaux jusqu'à la mer qui se trouve à quelques encablures de là. On en a assez reçu des officielles mais ce sont les actions qui restent lettres mortes. Alors n’est-il pas temps de se réveiller avant que cette population overdosée par la mauvaise gouvernance, la corruption et l’irresponsabilité ne s’indigne contre ses dirigeants car « quand les choses se précipitent, il est urgent de philosopher comme disait le sage. Il est temps d’agir en homme de pensée et penser en homme d’action et non le contraire come disait Henri Bergson.
SOILIHI Ahamada Mlatamou
Oui, l’espoir fait vivre les imbéciles, mais quand même on a droit à espérer qu’un jour Vouvouni et ses environs seront mis hors du danger en creusant des canaux depuis les hauteurs du village canalisant ces eaux jusqu'à la mer qui se trouve à quelques encablures de là. On en a assez reçu des officielles mais ce sont les actions qui restent lettres mortes. Alors n’est-il pas temps de se réveiller avant que cette population overdosée par la mauvaise gouvernance, la corruption et l’irresponsabilité ne s’indigne contre ses dirigeants car « quand les choses se précipitent, il est urgent de philosopher comme disait le sage. Il est temps d’agir en homme de pensée et penser en homme d’action et non le contraire come disait Henri Bergson.
SOILIHI Ahamada Mlatamou
