FOOTBALL - Le nouveau sélectionneur des Cœlacanthes veut faire de l’ex-international Espoirs français la figure de proue d’une équipe en re...
FOOTBALL - Le nouveau sélectionneur des Cœlacanthes veut faire de l’ex-international Espoirs français la figure de proue d’une équipe en refondation…
Relégué sur le banc du TFC depuis l’arrivée de Zacharie Boucher au mercato d’hiver, Ali Ahamada voit pourtant s’ouvrir devant lui une carrière internationale. Le sélectionneur des Comores espère faire de l’ancien gardien des Espoirs français (22 ans), inconstant mais capable de coups d’éclat, «l’élément moteur» de son équipe.
«La décision appartient à Ali, mais le peuple comorien attend beaucoup de lui, indique Amir Abdou, en poste depuis janvier. Je suis optimiste, c’est en bonne voie. Sa popularité pourrait nous aider. Il est jeune, athlétique. Je le vois bien évoluer en Angleterre.» Hasard du calendrier: le prochain match des Cœlacanthes, le surnom de la sélection de l’archipel de l’océan Indien, est prévu le 5 mars à Martigues, contre le Burkina Faso.
Un rendez-vous amical organisé tout près de Marseille, où réside une très importante communauté comorienne ou franco-comorienne, évaluée à 100.000 personnes. «Ce sera difficile pour Ali de refuser, car Martigues est sa ville natale, où il a été formé, et où vit sa famille», remarque Abdou, également entraîneur de l’Entente Golfech/Saint-Paul-d’Espis (Tarn-et-Garonne) en Division d’honneur (DH).
La décision d’Ahamada, avec lequel le technicien de 41 ans s’est entretenu à plusieurs reprises, est attendue ce mardi. «On entre dans une ère nouvelle, et on a besoin de personnes comme lui pour poser des fondations solides, reprend Abdou. Il faut arriver à être très professionnels afin que les joueurs soient dans les meilleures conditions possibles. Ainsi, beaucoup adhéreront au projet.» C’est déjà le cas d’Alhadur (Nantes), alors que Bakar (Montpellier) et Abdallah (Evian-Thonon-Gaillard), également pressentis, sont actuellement blessés. En attendant, peut-être, les jeunes Abdullah (Lorient) et Saïd (Rennes), actuels internationaux français chez les jeunes.
En sommeil depuis décembre 2012, pour raisons budgétaires, la sélection des Comores occupe la 198e place du classement FIFA (sur 207 pays), à égalité avec Andorre. Mais elle caresse de grosses ambitions dans un futur proche: «nous souhaitons nous qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, organisée au Maroc en 2015, explique Abdou. Contre le Burkina Faso, finaliste de la dernière CAN, nous allons passer un test.» Les Coelacanthes comptent sur la diaspora présente en France pour réussir cet ambitieux pari. L’aventure commence à Martigues. Avec Ahamada?
Nicolas Stival| 20minutes.fr
Relégué sur le banc du TFC depuis l’arrivée de Zacharie Boucher au mercato d’hiver, Ali Ahamada voit pourtant s’ouvrir devant lui une carrière internationale. Le sélectionneur des Comores espère faire de l’ancien gardien des Espoirs français (22 ans), inconstant mais capable de coups d’éclat, «l’élément moteur» de son équipe.
«La décision appartient à Ali, mais le peuple comorien attend beaucoup de lui, indique Amir Abdou, en poste depuis janvier. Je suis optimiste, c’est en bonne voie. Sa popularité pourrait nous aider. Il est jeune, athlétique. Je le vois bien évoluer en Angleterre.» Hasard du calendrier: le prochain match des Cœlacanthes, le surnom de la sélection de l’archipel de l’océan Indien, est prévu le 5 mars à Martigues, contre le Burkina Faso.
Objectif : la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc
Un rendez-vous amical organisé tout près de Marseille, où réside une très importante communauté comorienne ou franco-comorienne, évaluée à 100.000 personnes. «Ce sera difficile pour Ali de refuser, car Martigues est sa ville natale, où il a été formé, et où vit sa famille», remarque Abdou, également entraîneur de l’Entente Golfech/Saint-Paul-d’Espis (Tarn-et-Garonne) en Division d’honneur (DH).
La décision d’Ahamada, avec lequel le technicien de 41 ans s’est entretenu à plusieurs reprises, est attendue ce mardi. «On entre dans une ère nouvelle, et on a besoin de personnes comme lui pour poser des fondations solides, reprend Abdou. Il faut arriver à être très professionnels afin que les joueurs soient dans les meilleures conditions possibles. Ainsi, beaucoup adhéreront au projet.» C’est déjà le cas d’Alhadur (Nantes), alors que Bakar (Montpellier) et Abdallah (Evian-Thonon-Gaillard), également pressentis, sont actuellement blessés. En attendant, peut-être, les jeunes Abdullah (Lorient) et Saïd (Rennes), actuels internationaux français chez les jeunes.
En sommeil depuis décembre 2012, pour raisons budgétaires, la sélection des Comores occupe la 198e place du classement FIFA (sur 207 pays), à égalité avec Andorre. Mais elle caresse de grosses ambitions dans un futur proche: «nous souhaitons nous qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, organisée au Maroc en 2015, explique Abdou. Contre le Burkina Faso, finaliste de la dernière CAN, nous allons passer un test.» Les Coelacanthes comptent sur la diaspora présente en France pour réussir cet ambitieux pari. L’aventure commence à Martigues. Avec Ahamada?
Nicolas Stival| 20minutes.fr