(ça dérange certains et c'est fait pour !) « Nadi nadi utsindza bwe » « souvent souvent coupe pierre », dit le proverbe Comorien, ce...
(ça dérange certains et c'est fait pour !)
« Nadi nadi utsindza bwe » « souvent souvent coupe pierre », dit le proverbe Comorien, cela fait quatre semaines que le mouvement citoyen de la place de l’indépendance crie : y’en a marre ! y ‘en a marre de l’obscurité ! y’ en a marre du manque d’eau !y’en marre des hôpitaux mouroirs , y’en a marre des détournements impunis des deniers publics ! y ‘en a marre de l’autosatisfaction des gouvernants qui s’accordent 19/20 sinon 20/20 alors que le peuple vit toujours dans la misère et la précarité cela fait bientôt 38 ans ! La conséquence de cette gabegie qui prend des aspects criminels, c’est que le pays se vide de sa population les uns préférant la mort en Kwasa vers Mayotte, d’autres dépensant plusieurs millions pour engraisser les réseaux mafieux des visas vers la France.
Devant ce pessimisme et cette résignation quelques citoyens ont pris l’initiative de résister, et suivant en cela les recommandations du prophète (c’est ça le vrai sens du Maoulid) ils s’élèvent contre le mal ( Munkar) et militent pour le redressement des torts fait au pays par ses dirigeants depuis l’indépendance !
Ce mouvement qui regroupe au hasard plusieurs catégories de citoyens chaque samedi à 10 heures compte être un rempart contre l’amnésie et l’apathie imposé par 2 ans de violence dite révolutionnaire , 12 ans de violence mercenaires et plusieurs années de violence démocratique . Oui il existe une violence démocratique qui consiste à ne pas appliquer les lois ni le règlement ou de les détourner au détriment des citoyens. C’est par exemple, le cas du statut de la fonction publique qui n’a jamais été entièrement appliquée faute de décret ou arrêtés d’application, plus particulièrement concernant les recrutements par concours.
Ce vide fait exprès, laisse la place au clientélisme et le renforce en présentant les gouvernants comme des fournisseurs d’emplois. Cette forme de violence laisse des séquelles sans faire de blessures physiques. Ces séquelles sont les frustrations et la délinquance grandissante de la jeunesse, qui n’a plus d’espoir de s’en sortir ni par l’école, ni par le travail, le chômage ayant atteint des proportions monstrueuses , qui finissent par ne plus inquiéter personne, surtout pas nos dirigeants trop occupés à satisfaire la Banque Mondiale et le FMI qu’à répondre au besoins du peuple.
Le signal fort de l’engagement des citoyens dans ce mouvement, est la quête spontanée qui a eu lieu samedi dernier 1er février, et qui a récolté en quelques minutes 41,300 f ( le salaire mensuel d’un instituteur) sans compter les 8000 f qu’un citoyen a dépensé pour acheter le gasoil et permettre à la parole de rejaillir de nouveau malgré la coupure du courant que nous croyons voulue par la Ma-Mwe pour bâillonner la parole citoyenne.
Pendant que les partis politique atrophiés et asphyxiés par la Tournante s’occupe de 2016 , de la tournante , et de la loi électorale, les citoyens eux s’occupent du quotidien, eau, électricité, santé, éducation etc. Ce combat et celui de chaque Comorien et Comorienne, quelle qu’en soit l’origine insulaire ou régionale ou la structure à laquelle il appartient. Les politiques qui sont eux aussi des citoyens peuvent à leur niveau renforcer ce combat en faisant pression sur leurs élus et les dirigeants gouvernementaux pour que les choses changent réellement et non plus à la surface, par la mise en place de lois jamais appliquées et d’institutions inefficaces puisque dépendant du régime ou n’osant pas ou ne pouvant pas user de leur autonomie faute de finances ou de peur de gêner les seigneurs qui nous gouvernent.
Pour votre information une initiative intitulée où va notre argent, va se mettre en place bientôt et consistera à travers tout le pays et à l’étranger, de traquer les bien mal acquis, à les photographier où apporter des preuves par des documents fiables pour les biens meubles, du genre actions dans des sociétés étrangères. Nous faisons appels aux citoyens de l’intérieur comme de l’extérieur pour nous aider dans ce travail de recensement qui est un prélude à la restitution des biens détournés de l’Etat.. Bien entendu nous ferons également appel aux institutions comoriennes telle que la CNPLC , l’Assemblée de l’Union et à des Ong’s spécialisées comme Transparency International et autres pour ce qui est des biens se trouvant à l’étranger.
Nous ferons aussi un recensement rigoureux des nombres de cadres politiques ou administratifs qui partent en mission par semaine, afin d’évaluer les sommes dépensées dans ces voyages souvent sans aucun rapport de mission, ni règles de désignation et qui servent la plupart du temps à renforcer « le club des amis » comme un citoyen a qualifié le mode de gouvernance actuel, et à bâtir des « Villas Perdiem » !
Nous prévenons que rien ne sera plus comme avant ; car en attendant le jugement dernier auquel beaucoup de www. Km (Wedzi Watukufu Wadaula ya Komori) ne croit pas ; les citoyens fourniront les preuves de leurs crimes ici et maintenant ! Il en va de notre bien être de celui de nos enfants et de nos petits enfants !
Aimer sa patrie fait partie de la foi !
Hubul watwan minal Iman !
Aboubacar Ben Said Salim
« Nadi nadi utsindza bwe » « souvent souvent coupe pierre », dit le proverbe Comorien, cela fait quatre semaines que le mouvement citoyen de la place de l’indépendance crie : y’en a marre ! y ‘en a marre de l’obscurité ! y’ en a marre du manque d’eau !y’en marre des hôpitaux mouroirs , y’en a marre des détournements impunis des deniers publics ! y ‘en a marre de l’autosatisfaction des gouvernants qui s’accordent 19/20 sinon 20/20 alors que le peuple vit toujours dans la misère et la précarité cela fait bientôt 38 ans ! La conséquence de cette gabegie qui prend des aspects criminels, c’est que le pays se vide de sa population les uns préférant la mort en Kwasa vers Mayotte, d’autres dépensant plusieurs millions pour engraisser les réseaux mafieux des visas vers la France.
Devant ce pessimisme et cette résignation quelques citoyens ont pris l’initiative de résister, et suivant en cela les recommandations du prophète (c’est ça le vrai sens du Maoulid) ils s’élèvent contre le mal ( Munkar) et militent pour le redressement des torts fait au pays par ses dirigeants depuis l’indépendance !
Ce mouvement qui regroupe au hasard plusieurs catégories de citoyens chaque samedi à 10 heures compte être un rempart contre l’amnésie et l’apathie imposé par 2 ans de violence dite révolutionnaire , 12 ans de violence mercenaires et plusieurs années de violence démocratique . Oui il existe une violence démocratique qui consiste à ne pas appliquer les lois ni le règlement ou de les détourner au détriment des citoyens. C’est par exemple, le cas du statut de la fonction publique qui n’a jamais été entièrement appliquée faute de décret ou arrêtés d’application, plus particulièrement concernant les recrutements par concours.
Ce vide fait exprès, laisse la place au clientélisme et le renforce en présentant les gouvernants comme des fournisseurs d’emplois. Cette forme de violence laisse des séquelles sans faire de blessures physiques. Ces séquelles sont les frustrations et la délinquance grandissante de la jeunesse, qui n’a plus d’espoir de s’en sortir ni par l’école, ni par le travail, le chômage ayant atteint des proportions monstrueuses , qui finissent par ne plus inquiéter personne, surtout pas nos dirigeants trop occupés à satisfaire la Banque Mondiale et le FMI qu’à répondre au besoins du peuple.
Le signal fort de l’engagement des citoyens dans ce mouvement, est la quête spontanée qui a eu lieu samedi dernier 1er février, et qui a récolté en quelques minutes 41,300 f ( le salaire mensuel d’un instituteur) sans compter les 8000 f qu’un citoyen a dépensé pour acheter le gasoil et permettre à la parole de rejaillir de nouveau malgré la coupure du courant que nous croyons voulue par la Ma-Mwe pour bâillonner la parole citoyenne.
Pendant que les partis politique atrophiés et asphyxiés par la Tournante s’occupe de 2016 , de la tournante , et de la loi électorale, les citoyens eux s’occupent du quotidien, eau, électricité, santé, éducation etc. Ce combat et celui de chaque Comorien et Comorienne, quelle qu’en soit l’origine insulaire ou régionale ou la structure à laquelle il appartient. Les politiques qui sont eux aussi des citoyens peuvent à leur niveau renforcer ce combat en faisant pression sur leurs élus et les dirigeants gouvernementaux pour que les choses changent réellement et non plus à la surface, par la mise en place de lois jamais appliquées et d’institutions inefficaces puisque dépendant du régime ou n’osant pas ou ne pouvant pas user de leur autonomie faute de finances ou de peur de gêner les seigneurs qui nous gouvernent.
Pour votre information une initiative intitulée où va notre argent, va se mettre en place bientôt et consistera à travers tout le pays et à l’étranger, de traquer les bien mal acquis, à les photographier où apporter des preuves par des documents fiables pour les biens meubles, du genre actions dans des sociétés étrangères. Nous faisons appels aux citoyens de l’intérieur comme de l’extérieur pour nous aider dans ce travail de recensement qui est un prélude à la restitution des biens détournés de l’Etat.. Bien entendu nous ferons également appel aux institutions comoriennes telle que la CNPLC , l’Assemblée de l’Union et à des Ong’s spécialisées comme Transparency International et autres pour ce qui est des biens se trouvant à l’étranger.
Nous ferons aussi un recensement rigoureux des nombres de cadres politiques ou administratifs qui partent en mission par semaine, afin d’évaluer les sommes dépensées dans ces voyages souvent sans aucun rapport de mission, ni règles de désignation et qui servent la plupart du temps à renforcer « le club des amis » comme un citoyen a qualifié le mode de gouvernance actuel, et à bâtir des « Villas Perdiem » !
Nous prévenons que rien ne sera plus comme avant ; car en attendant le jugement dernier auquel beaucoup de www. Km (Wedzi Watukufu Wadaula ya Komori) ne croit pas ; les citoyens fourniront les preuves de leurs crimes ici et maintenant ! Il en va de notre bien être de celui de nos enfants et de nos petits enfants !
Aimer sa patrie fait partie de la foi !
Hubul watwan minal Iman !
Aboubacar Ben Said Salim
