Objet : comment peut on être un Président Comorien et servir platement les intérêts d’un pays étranger ? Monsieur le président, Les...
Objet : comment peut on être un Président Comorien et servir platement les intérêts d’un pays étranger ?
Monsieur le président,
Les autres peuples du monde nos contemporains, doivent se demander comment peut on être Comorien, pastichant Montesquieu qui a écrit au XVIII e siècle Comment peut on être Persan dans un des chapitres de ses Lettres Persanes . En effet ailleurs lorsque qu’un pays étranger occupe par la force où la ruse une partie de votre territoire cela devient un casus belli et ce pays ne s’appelle pas un pays ami mais un occupant ou un ennemi. Ailleurs lorsque ce pays occupant s’organise pour empêcher les autres ressortissants du même pays d’aller dans la partie qu’il occupe et fait mourir plusieurs milliers de vos compatriotes sous prétexte qu’ils sont clandestins chez eux, on demande de l’aide et on mobilise les voisins pour faire plier l’occupant mais on ne va pas faire des accords d’amitié qui vous obligent à l’aider à empêcher vos compatriote de se rendre chez eux dans la partie occupée que vous réclamez !
Comme nous faisons tout le contraire des autres peules et des autres nations qui sont dans ce cas de figure, nous devons sans doute constituer un sujet de conversation ironique dans les salons feutrés des riches occupants et dans les chancelleries des pays qui forment les Nations Unies l’U.A . la Ligue Arabe et tous ces machins inventés pour pouvoir faire voyager au frais des peuples les gouvernants des pays pauvres comme riches. Nous devons aussi sans doute constituer un cas d’école dans les amphithéâtres où sont étudiées la géostratégie et la géopolitique des nations développés. S’ils connaissaient notre langue ces nations n’allaient pas tarder à créer le concept d’ « Etat Kanga la madjaya » ou état poubelle à côté de celui d’ Etats voyou et autres.
Pour certains cela est à notre avantage puisque dans ce rendez-vous du donner et du recevoir, dont parlait Senghor nous Comoriens pouvons donner à réfléchir aux autres et même disputer aux Chinois leur fameux casse-tête qui devient Comorien.
Monsieur le président,
Je suis un citoyen Comorien comme vous, et sans que vous le sachiez puisque je ne vous ai jamais rencontré en particulier pour vous réclamer un poste en compensation, j’ai joué avec deux ou trois amis un rôle important dans votre élection à cette fonction qui vous honore et qui déshonore le pays et tous les citoyens comoriens qui comme moi ont risqué leur vie et leur carrière pour l’indépendance et la dignité de notre peuple. J’estime donc qu’il est de mon plus haut devoir politique, moral et intellectuel de vous adresser cette lettre pour vous mettre en garde contre des amis qui vous veulent du mal, qui nous veulent du mal.
Je ne vais pas ici vous raconter ma vie, ce n’est ni l’objet de ma lettre ni le lieu indiqué pour le faire. Blessé jusqu’au fond du cœur par vos positions inconséquentes et capitulardes sur la question non négociable de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale dont vous êtes sensé être le garant ; j’ai, pour la première fois de ma vie honte d’être Comorien et je me demande comment peut on l’être ?
J’adopterai désormais profile bas devant tous les patriotes du monde entier y compris français, qui se battent toujours pour l’honneur, la dignité et le progrès de leur pays !
La soixantaine bien frappée (Allah en soit loué), j’ai passé une bonne partie de ma vie sous la colonisation qui avait pour nom à l’époque, autonomie interne et je n’ai aucune envie de revivre encore une fois cette situation dégradante de l’indigène chosifié par le regard et les lois du Blanc, et qui est obligé pour survivre indignement, de dire toujours « oui Mshé ! » Or c’est dans cette situation là, monsieur le président que vous nous menez au pas de danse d’un boléro de ravalement de nos prétentions nationales, d’avilissement politique et moral, qui est loin de l’harmonie et de la beauté de celui de Ravel.
Monsieur Ikililou Dhoinine, à ce qu’on dit vous êtes président par le pur des hasards n’ayant jamais fait de la politique ni appartenu à aucun parti, en tout cas pas de façon officielle ! Votre Djibril si l’on peut s’exprimer ainsi est venu vous chercher dans votre Djoiézi tranquille et votre pharmacie, grâce à un homme qui était son partenaire commercial et qui vous a désigné comme un éventuel bon vice président ! Le reste de l’histoire on la connaît. Votre docilité et votre maniabilité ont séduit Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI dont l’âme profondément dominatrice et adoratrice de YEZI, pensait pouvoir faire de vous un président marionnette et régner à votre place mais dans l’ombre.
Heureusement, la fierté et l’intransigeance des Mohéliens vous ont obligé à réagir malgré vous et à couper le cordon ombilical politique avec votre ancien patron. Cette rupture a été longue, douloureuse et à contre cœur, car encore une fois les autres, certains autres, ont joué sur votre caractère à la fois conciliant et orgueilleux pour vous mener par le bout du nez vers votre perte politique, non pas à cause de cette rupture quelque part salutaire, mais surtout à travers le chemin qu’on vous fait suivre vers la perte de la souveraineté durement acquise des Comores indépendantes !
On vous fait porter par mille subterfuges l’habit d’un Maréchal Pétain, l’homme dont les bons sentiments ont livré la France au Nazisme Hitlérien ! Oui Monsieur Ikililou Dhoinine de Djoiézi Mohéli , accidentellement président de la République , l’Histoire qui sera un jour étudiée dans les écoles retiendra que vous et vos collaborateurs , par couardise , pire par calcul ou pire encore par mépris du peuple Comorien , vous avez collaboré avec une puissance ennemie en lui livrant pieds et poings liés la totalité des Comores après que cette puissance ennemie ait occupé plus par ruse que par force , une partie du territoire nationale ! Mayotte.
Sachez que l’histoire des nations libres nous a appris qu’à côté des collaborateurs appelés simplement des Collabos, il a existé des résistants. Oui des résistants, des citoyens qui chacun avec l’arme qu’il pouvait manipuler à dit non à l’opprobre, à la honte et à l’humiliation , non à l’occupation de la patrie par une puissance étrangère !
De Gaulle fut de ceux là, dont malheureusement le nom et les idées sont exploités et galvaudés par ceux là mêmes qui perpétuent la forfaiture du nazisme à Mayotte !
Monsieur le président, considérant tous les griefs tus et /ou exprimés dans cette lettre ouverte,
J’aurai aimé pouvoir prendre congé de cette république que vous dirigez, qui risque de n’en être plus un dès que vous permettrez qu’elle soit recolonisée par le gouvernement français ! En effet certains ont pris un congé de leur parti d’opposition pour mieux vous donner un baiser à la Judas c.à.d . vous embrasser et mieux vous étouffer.
Mais malheureusement je ne sais pas comment puis je prendre congé d’une république qui se trouve dans mon propre pays n’ayant pas une autre nationalité.
Je suis pleinement conscient du tollé que je soulèverai au sein de votre équipe et chez certains de vos faux amis étrangers en écrivant cette lettre ouverte et en vous disant certaines vérités que votre entourage félon, vous cache, mais je suis prêt à les assumer car mon indignation est la seule arme que je possède dans ma résistance contre l’occupation étrangère de mon pays !
En tout cas il ne sera pas dit que tous les intellectuels Comoriens ont avalisé par un silence complice la haute trahison qu’on va vous faire accomplir sous prétexte de protéger la vie de Comoriens qu’on tue entre Anjouan et Mayotte. Ce prétexte fallacieux ressemblerait à une capitulation du Général De gaulle, pour empêcher les résistants de mourir sous le feu des Nazi ! Ou encore une reddition du général Giap pour empêcher ses compatriotes de mourir sous le feu des Français pendant la guerre d’Indochine ! Sachez monsieur le Président que pour certains qui ne sont pas malheureusement de notre race timorée, mourir debout est préférable à vivre à genoux !
Monsieur le président, il n’est pas encore trop tard, vous pouvez encore refuser de danser le boléro de la mort d’autant plus que la constitution et le peuple comorien vous donneront raison de refuser de parapher et signer des accords qui vont faire de vous un parjure destiné à la géhenne, puisque vous avez juré sur le Saint Coran de respecter la Constitution qui fait de vous le garant de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale de la République.
Faites vous exorciser et chassez ainsi les mauvais esprits qui vous possèdent et dont le but et de faire en sorte que la plus petite île de notre archipel Mwali donne le plus petit président de l’histoire des Comores Ikililou ! Je garde encore confiance en vous en tant que musulman réveillez vous, vous le pouvez encore et les Comores le veulent !
La solution qui s’offre à vous et que ne vous proposeront jamais vos multiples conseillers c’est de soumettre la fameuse convention franco-comorienne à référendum. Cela vous ferait gagner du temps comme le fait la France tout le temps et vous montrerait à quel point le peuple Comorien tient à l’intégrité et à l’unité nationales ! En attendant votre rédemption les autres doivent se demander comment peut on être un président Comorien et signer aussi allègrement une convention qui abdique la souveraineté sur une partie du territoire nationale et la revendiquer en même temps ! Ici le ridicule risque bien de tuer
En espérant vous revoir prochainement et bien vivant dans un de nos Bangwé en simple citoyen Comorien, veuillez agréer monsieur le président, l’expression de ma révolte et de mon indignation les plus sincères et les plus profondes.
Monsieur le président,
Les autres peuples du monde nos contemporains, doivent se demander comment peut on être Comorien, pastichant Montesquieu qui a écrit au XVIII e siècle Comment peut on être Persan dans un des chapitres de ses Lettres Persanes . En effet ailleurs lorsque qu’un pays étranger occupe par la force où la ruse une partie de votre territoire cela devient un casus belli et ce pays ne s’appelle pas un pays ami mais un occupant ou un ennemi. Ailleurs lorsque ce pays occupant s’organise pour empêcher les autres ressortissants du même pays d’aller dans la partie qu’il occupe et fait mourir plusieurs milliers de vos compatriotes sous prétexte qu’ils sont clandestins chez eux, on demande de l’aide et on mobilise les voisins pour faire plier l’occupant mais on ne va pas faire des accords d’amitié qui vous obligent à l’aider à empêcher vos compatriote de se rendre chez eux dans la partie occupée que vous réclamez !
Comme nous faisons tout le contraire des autres peules et des autres nations qui sont dans ce cas de figure, nous devons sans doute constituer un sujet de conversation ironique dans les salons feutrés des riches occupants et dans les chancelleries des pays qui forment les Nations Unies l’U.A . la Ligue Arabe et tous ces machins inventés pour pouvoir faire voyager au frais des peuples les gouvernants des pays pauvres comme riches. Nous devons aussi sans doute constituer un cas d’école dans les amphithéâtres où sont étudiées la géostratégie et la géopolitique des nations développés. S’ils connaissaient notre langue ces nations n’allaient pas tarder à créer le concept d’ « Etat Kanga la madjaya » ou état poubelle à côté de celui d’ Etats voyou et autres.
Pour certains cela est à notre avantage puisque dans ce rendez-vous du donner et du recevoir, dont parlait Senghor nous Comoriens pouvons donner à réfléchir aux autres et même disputer aux Chinois leur fameux casse-tête qui devient Comorien.
Monsieur le président,
Je suis un citoyen Comorien comme vous, et sans que vous le sachiez puisque je ne vous ai jamais rencontré en particulier pour vous réclamer un poste en compensation, j’ai joué avec deux ou trois amis un rôle important dans votre élection à cette fonction qui vous honore et qui déshonore le pays et tous les citoyens comoriens qui comme moi ont risqué leur vie et leur carrière pour l’indépendance et la dignité de notre peuple. J’estime donc qu’il est de mon plus haut devoir politique, moral et intellectuel de vous adresser cette lettre pour vous mettre en garde contre des amis qui vous veulent du mal, qui nous veulent du mal.
Je ne vais pas ici vous raconter ma vie, ce n’est ni l’objet de ma lettre ni le lieu indiqué pour le faire. Blessé jusqu’au fond du cœur par vos positions inconséquentes et capitulardes sur la question non négociable de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale dont vous êtes sensé être le garant ; j’ai, pour la première fois de ma vie honte d’être Comorien et je me demande comment peut on l’être ?
J’adopterai désormais profile bas devant tous les patriotes du monde entier y compris français, qui se battent toujours pour l’honneur, la dignité et le progrès de leur pays !
La soixantaine bien frappée (Allah en soit loué), j’ai passé une bonne partie de ma vie sous la colonisation qui avait pour nom à l’époque, autonomie interne et je n’ai aucune envie de revivre encore une fois cette situation dégradante de l’indigène chosifié par le regard et les lois du Blanc, et qui est obligé pour survivre indignement, de dire toujours « oui Mshé ! » Or c’est dans cette situation là, monsieur le président que vous nous menez au pas de danse d’un boléro de ravalement de nos prétentions nationales, d’avilissement politique et moral, qui est loin de l’harmonie et de la beauté de celui de Ravel.
Monsieur Ikililou Dhoinine, à ce qu’on dit vous êtes président par le pur des hasards n’ayant jamais fait de la politique ni appartenu à aucun parti, en tout cas pas de façon officielle ! Votre Djibril si l’on peut s’exprimer ainsi est venu vous chercher dans votre Djoiézi tranquille et votre pharmacie, grâce à un homme qui était son partenaire commercial et qui vous a désigné comme un éventuel bon vice président ! Le reste de l’histoire on la connaît. Votre docilité et votre maniabilité ont séduit Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI dont l’âme profondément dominatrice et adoratrice de YEZI, pensait pouvoir faire de vous un président marionnette et régner à votre place mais dans l’ombre.
Heureusement, la fierté et l’intransigeance des Mohéliens vous ont obligé à réagir malgré vous et à couper le cordon ombilical politique avec votre ancien patron. Cette rupture a été longue, douloureuse et à contre cœur, car encore une fois les autres, certains autres, ont joué sur votre caractère à la fois conciliant et orgueilleux pour vous mener par le bout du nez vers votre perte politique, non pas à cause de cette rupture quelque part salutaire, mais surtout à travers le chemin qu’on vous fait suivre vers la perte de la souveraineté durement acquise des Comores indépendantes !
On vous fait porter par mille subterfuges l’habit d’un Maréchal Pétain, l’homme dont les bons sentiments ont livré la France au Nazisme Hitlérien ! Oui Monsieur Ikililou Dhoinine de Djoiézi Mohéli , accidentellement président de la République , l’Histoire qui sera un jour étudiée dans les écoles retiendra que vous et vos collaborateurs , par couardise , pire par calcul ou pire encore par mépris du peuple Comorien , vous avez collaboré avec une puissance ennemie en lui livrant pieds et poings liés la totalité des Comores après que cette puissance ennemie ait occupé plus par ruse que par force , une partie du territoire nationale ! Mayotte.
Sachez que l’histoire des nations libres nous a appris qu’à côté des collaborateurs appelés simplement des Collabos, il a existé des résistants. Oui des résistants, des citoyens qui chacun avec l’arme qu’il pouvait manipuler à dit non à l’opprobre, à la honte et à l’humiliation , non à l’occupation de la patrie par une puissance étrangère !
De Gaulle fut de ceux là, dont malheureusement le nom et les idées sont exploités et galvaudés par ceux là mêmes qui perpétuent la forfaiture du nazisme à Mayotte !
Monsieur le président, considérant tous les griefs tus et /ou exprimés dans cette lettre ouverte,
J’aurai aimé pouvoir prendre congé de cette république que vous dirigez, qui risque de n’en être plus un dès que vous permettrez qu’elle soit recolonisée par le gouvernement français ! En effet certains ont pris un congé de leur parti d’opposition pour mieux vous donner un baiser à la Judas c.à.d . vous embrasser et mieux vous étouffer.
Mais malheureusement je ne sais pas comment puis je prendre congé d’une république qui se trouve dans mon propre pays n’ayant pas une autre nationalité.
Je suis pleinement conscient du tollé que je soulèverai au sein de votre équipe et chez certains de vos faux amis étrangers en écrivant cette lettre ouverte et en vous disant certaines vérités que votre entourage félon, vous cache, mais je suis prêt à les assumer car mon indignation est la seule arme que je possède dans ma résistance contre l’occupation étrangère de mon pays !
En tout cas il ne sera pas dit que tous les intellectuels Comoriens ont avalisé par un silence complice la haute trahison qu’on va vous faire accomplir sous prétexte de protéger la vie de Comoriens qu’on tue entre Anjouan et Mayotte. Ce prétexte fallacieux ressemblerait à une capitulation du Général De gaulle, pour empêcher les résistants de mourir sous le feu des Nazi ! Ou encore une reddition du général Giap pour empêcher ses compatriotes de mourir sous le feu des Français pendant la guerre d’Indochine ! Sachez monsieur le Président que pour certains qui ne sont pas malheureusement de notre race timorée, mourir debout est préférable à vivre à genoux !
Monsieur le président, il n’est pas encore trop tard, vous pouvez encore refuser de danser le boléro de la mort d’autant plus que la constitution et le peuple comorien vous donneront raison de refuser de parapher et signer des accords qui vont faire de vous un parjure destiné à la géhenne, puisque vous avez juré sur le Saint Coran de respecter la Constitution qui fait de vous le garant de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale de la République.
Faites vous exorciser et chassez ainsi les mauvais esprits qui vous possèdent et dont le but et de faire en sorte que la plus petite île de notre archipel Mwali donne le plus petit président de l’histoire des Comores Ikililou ! Je garde encore confiance en vous en tant que musulman réveillez vous, vous le pouvez encore et les Comores le veulent !
La solution qui s’offre à vous et que ne vous proposeront jamais vos multiples conseillers c’est de soumettre la fameuse convention franco-comorienne à référendum. Cela vous ferait gagner du temps comme le fait la France tout le temps et vous montrerait à quel point le peuple Comorien tient à l’intégrité et à l’unité nationales ! En attendant votre rédemption les autres doivent se demander comment peut on être un président Comorien et signer aussi allègrement une convention qui abdique la souveraineté sur une partie du territoire nationale et la revendiquer en même temps ! Ici le ridicule risque bien de tuer
En espérant vous revoir prochainement et bien vivant dans un de nos Bangwé en simple citoyen Comorien, veuillez agréer monsieur le président, l’expression de ma révolte et de mon indignation les plus sincères et les plus profondes.
Fait à Iconi le 4/12/2013….
Aboubacar Ben SAID SALIM
Ecrivain,
Chevalier du Croissant vert
des Comores