Les autorités comoriennes ont déjoué une tentative de coup d’Etat qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril. Une quinzaine de personnes,...
Les autorités comoriennes ont déjoué une tentative de coup d’Etat qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril. Une quinzaine de personnes, parmi lesquelles d’anciens militaires de l’armée comorienne ainsi que des mercenaires congolais et tchadiens, ont été arrêtées dans un village situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Moroni. Ces personnes, soupçonnées de vouloir prendre le pouvoir, seraient gardées dans le camp des forces comoriennes de défense de Kandaani.
On pensait que le temps des coups d’Etat aux Comores était
révolu mais l'archipel semble renouer avec ses vieux démons. En effet,
ce complot - déjoué - intervient alors que le pays a retrouvé sa
stabilité depuis le putsch de 1999, conduit par le colonel Azali
Assoumani. Le pays a aussi renoué avec la démocratie à travers une
élection présidentielle tournante entre ses îles.
Le ministre comorien de l’Intérieur, Hamada Abdallah, a confirmé cette tentative de renversement du pouvoir sans donner plus de précisions, en assurant, toutefois, que « le pays est en sécurité ». Selon plusieurs sources, les forces armées comoriennes « auraient procédé aux arrestations dans une villa qui se trouve en bord de mer » et où venait d’atterrir « un hélicoptère piloté par un blanc avec à bord des assaillants ». Ces assaillants – environ une quinzaine – seraient des mercenaires africains, parmi lesquels des Congolais et des Tchadiens.
Outre ces mercenaires, d'anciens hommes de rang de l'armée comorienne de développement (AND) auraient également été arrêtés et seraient gardés dans le camp des forces comoriennes de défense de Kandaani. Mahmoud Ahmed Abdallah Abderemane, un des fils de l’ancien président comorien Ahmed Abdallah Abderemane, ainsi que son beau-frère, Taïb Marouf – un homme d’affaires, gérant d’une société de sécurité – et un ancien bras droit du défunt président, Mohamed Taki, ont également été arrêtés.
Pour l'heure, aucune information ne filtre, ni des rangs du gouvernement ni des autorités militaires. Dans la capitale, la situation demeure floue et les interpellations se poursuivent.
« Des aventuriers nostalgiques »
Joint au téléphone , Fahmi Saïd Ibrahim, ancien ministre comorien des Affaires étrangères, a fermement condamné ces faits. « Ce sont des aventuriers nostalgiques qui ont tenté de déstabiliser le président Ikililou Dhoinine qui, je le rappelle, a été élu le plus légalement du monde », a déclaré l’ancien ministre.
Selon lui, les Comores ne sont pas en train de renouer avec les vieux démons, à savoir la trentaine de coups d’Etat qui ont marqué le pays : « Il n’y a aucune raison de penser que nous allons renouer avec le passé malheureux. Je réitère la condamnation ferme à l’égard des gens qui jouent avec la crédibilité de notre pays. On ne peut pas l’accepter », a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Et Fahmi Saïd Ibrahim, faisant allusion à l’arrestation de Mahmoud Ahmed Abdallah Abderemane, un des fils de l’ancien président Ahmed Abdallah Abderemane, a ajouté : « Il faut dire que parmi les personnes arrêtées, il y en a une qui a connu des faits similaires, il y a une vingtaine d’années. Donc, voyez-vous, ce n’est pas sérieux », a-t-il conclu.
Le ministre comorien de l’Intérieur, Hamada Abdallah, a confirmé cette tentative de renversement du pouvoir sans donner plus de précisions, en assurant, toutefois, que « le pays est en sécurité ». Selon plusieurs sources, les forces armées comoriennes « auraient procédé aux arrestations dans une villa qui se trouve en bord de mer » et où venait d’atterrir « un hélicoptère piloté par un blanc avec à bord des assaillants ». Ces assaillants – environ une quinzaine – seraient des mercenaires africains, parmi lesquels des Congolais et des Tchadiens.
Outre ces mercenaires, d'anciens hommes de rang de l'armée comorienne de développement (AND) auraient également été arrêtés et seraient gardés dans le camp des forces comoriennes de défense de Kandaani. Mahmoud Ahmed Abdallah Abderemane, un des fils de l’ancien président comorien Ahmed Abdallah Abderemane, ainsi que son beau-frère, Taïb Marouf – un homme d’affaires, gérant d’une société de sécurité – et un ancien bras droit du défunt président, Mohamed Taki, ont également été arrêtés.
Pour l'heure, aucune information ne filtre, ni des rangs du gouvernement ni des autorités militaires. Dans la capitale, la situation demeure floue et les interpellations se poursuivent.
« Des aventuriers nostalgiques »
Joint au téléphone , Fahmi Saïd Ibrahim, ancien ministre comorien des Affaires étrangères, a fermement condamné ces faits. « Ce sont des aventuriers nostalgiques qui ont tenté de déstabiliser le président Ikililou Dhoinine qui, je le rappelle, a été élu le plus légalement du monde », a déclaré l’ancien ministre.
Selon lui, les Comores ne sont pas en train de renouer avec les vieux démons, à savoir la trentaine de coups d’Etat qui ont marqué le pays : « Il n’y a aucune raison de penser que nous allons renouer avec le passé malheureux. Je réitère la condamnation ferme à l’égard des gens qui jouent avec la crédibilité de notre pays. On ne peut pas l’accepter », a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Et Fahmi Saïd Ibrahim, faisant allusion à l’arrestation de Mahmoud Ahmed Abdallah Abderemane, un des fils de l’ancien président Ahmed Abdallah Abderemane, a ajouté : « Il faut dire que parmi les personnes arrêtées, il y en a une qui a connu des faits similaires, il y a une vingtaine d’années. Donc, voyez-vous, ce n’est pas sérieux », a-t-il conclu.
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