Tadjiddine Ben Saïd Massonde ( 1933 - 29 février 2004 ) était un homme politique de la République fédérale islamique des Comores. Il es...
Tadjiddine Ben Saïd Massonde (1933 - 29 février 2004) était un homme politique de la République fédérale islamique des Comores.
Il est né à Domoni sur Anjouan et a fait ses études secondaires à Madagascar, avant d'être admis à l'école des services extérieurs du Trésor français à Paris, d'où il sortira avec le titre d'inspecteur du Trésor. Il est le beau-frère de Ahmed Abdallah Abderemane.
Il a exercé les fonctions de :
Tadjidine ben Saïd Massounde, président par intérim de la République fédérale Islamique des Comores à la suite de la mort de Taki, etait un technocrate discret et l'un des rares grands commis de l’État à avoir fait carrière de la période coloniale à l'époque actuelle.
Ce bureaucrate, aux commandes du pays depuis la mort, du président Mohamed Taki Abdoulkarim, a traversé les turbulences de la vie politique comorienne.
Malgré une carrière à l'ombre du pouvoir, le nouveau président par intérim etait politiquement peu marqué.
Tadjidine avait fait ses études secondaires à Madagascar, avant d'être admis à l'école des services extérieurs du Trésor français à Paris, d'où il sortira avec le titre d'inspecteur du Trésor.
Le 6 juillet 1975, Ahmed Abdallah Abderemane, son beau-frère, proclame unilatéralement l'indépendance des Comores. Moins d'un mois plus tard, il est renversé par Ali Soilih, qui confie à Tadjinine le ministère des Finances et du Commerce.
Le 13 mai 1978, Ahmed Abdallah renverse à son tour Ali Soilih. Tadjidine est nommé premier fondé de pouvoir au Trésor Public, puis directeur des Finances. Il devient Trésorier payeur général en 1988, poste qu'il occupera jusqu'en mars 1990.
Après l'assassinat du président Abdallah, le 26 novembre 1988, Tadjidine est un moment pressenti par son parti, Ludzima, pour briguer la présidence de la République, mais c'est finalement Saïd Mohamed Djohar qui est retenu comme candidat.
Elu président, Djohar confie à Tadjidine le portefeuille des Finances et du Budget avant de le nommer délégué à la Présidence chargé des questions financières.
Homme de petite taille, au physique frêle, Tadjidine etait aux antipodes du leader charismatique.
On le dit posé mais parfois trop prudent
Ces traits de caractère peuvent expliquer en partie le choix du président Taki d'en faire son Premier ministre, en mars 1996. L'homme ne risquait pas de lui faire de l'ombre.
Taki le désignera ensuite comme deuxième personnalité de l'Etat en le nommant président de Haut Conseil de la République.
Il a vainement tenté de refuser ses nouvelles fonctions de chef de l'Etat par intérim, invoquant des raisons de santé et un désir de passer une retraite paisible.
Mais ses premières déclarations semblent indiquer qu'il n'est pas pressé de laisser le pouvoir : s'exprimant devant l'Assemblée nationale, il est resté très évasif sur l'organisation de l'élection du futur président de la République, se contentant de dire que "des échéances beaucoup plus importantes" l'attendaient.
29 février 2004, décès du président Tadjidine Ben Said Massounde
Il est né à Domoni sur Anjouan et a fait ses études secondaires à Madagascar, avant d'être admis à l'école des services extérieurs du Trésor français à Paris, d'où il sortira avec le titre d'inspecteur du Trésor. Il est le beau-frère de Ahmed Abdallah Abderemane.
Il a exercé les fonctions de :
- Ministre des Finances et du Commerce sous le régime d'Ali Soilih
- Premier fondé de pouvoir au Trésor Public, puis directeur des Finances sous la présidence d'Ahmed Abdallah.
- Trésorier payeur général en 1988 jusqu'en 1990
- Ministre des Finances et du Budget avant d'être nommer délégué à la présidence chargé des questions financières sous Said Mohamed Djohar.
- Premier ministre du 27 mars 1996 au 27 décembre 1996 de [[Mohamed Taki Abdulkarim)
- Président du Haut Conseil de la République, il devient, conformément à la constitution, président par intérim de la RFIC à la mort de Taki en novembre 1998.
Tadjidine ben Saïd Massounde, président par intérim de la République fédérale Islamique des Comores à la suite de la mort de Taki, etait un technocrate discret et l'un des rares grands commis de l’État à avoir fait carrière de la période coloniale à l'époque actuelle.
Ce bureaucrate, aux commandes du pays depuis la mort, du président Mohamed Taki Abdoulkarim, a traversé les turbulences de la vie politique comorienne.
Malgré une carrière à l'ombre du pouvoir, le nouveau président par intérim etait politiquement peu marqué.
Tadjidine avait fait ses études secondaires à Madagascar, avant d'être admis à l'école des services extérieurs du Trésor français à Paris, d'où il sortira avec le titre d'inspecteur du Trésor.
Le 6 juillet 1975, Ahmed Abdallah Abderemane, son beau-frère, proclame unilatéralement l'indépendance des Comores. Moins d'un mois plus tard, il est renversé par Ali Soilih, qui confie à Tadjinine le ministère des Finances et du Commerce.
Le 13 mai 1978, Ahmed Abdallah renverse à son tour Ali Soilih. Tadjidine est nommé premier fondé de pouvoir au Trésor Public, puis directeur des Finances. Il devient Trésorier payeur général en 1988, poste qu'il occupera jusqu'en mars 1990.
Après l'assassinat du président Abdallah, le 26 novembre 1988, Tadjidine est un moment pressenti par son parti, Ludzima, pour briguer la présidence de la République, mais c'est finalement Saïd Mohamed Djohar qui est retenu comme candidat.
Elu président, Djohar confie à Tadjidine le portefeuille des Finances et du Budget avant de le nommer délégué à la Présidence chargé des questions financières.
Homme de petite taille, au physique frêle, Tadjidine etait aux antipodes du leader charismatique.
On le dit posé mais parfois trop prudent
Ces traits de caractère peuvent expliquer en partie le choix du président Taki d'en faire son Premier ministre, en mars 1996. L'homme ne risquait pas de lui faire de l'ombre.
Taki le désignera ensuite comme deuxième personnalité de l'Etat en le nommant président de Haut Conseil de la République.
Il a vainement tenté de refuser ses nouvelles fonctions de chef de l'Etat par intérim, invoquant des raisons de santé et un désir de passer une retraite paisible.
Mais ses premières déclarations semblent indiquer qu'il n'est pas pressé de laisser le pouvoir : s'exprimant devant l'Assemblée nationale, il est resté très évasif sur l'organisation de l'élection du futur président de la République, se contentant de dire que "des échéances beaucoup plus importantes" l'attendaient.
29 février 2004, décès du président Tadjidine Ben Said Massounde