C'est dans la filière des huiles essentielles, qu'a porté l'action de l'ONUDI aux Comores, en plus d'une intervention...
C'est dans la filière des huiles essentielles, qu'a porté l'action de l'ONUDI aux Comores, en plus d'une intervention pour effectuer l'évaluation du secteur industriel local.
C'est sur sollicitation du gouvernement comorien, que l'ONUDI a contribué à l'implantation d'un laboratoire officiel de contrôle de qualité des huiles essentielles industrielles. Ceci a renforcé les capacités locales en matière de contrôle qualité.
Pour les Comores, environ 70% des exportations sont constituées d'huiles essentielles d'Ylang-ylang, cet appui a été essentiel. Il a permis aux productions locales de satisfaire aux exigences des marchés mondiaux soumis à des normes telles que celles de l'EFEO (European Federation of Essential Oil) et stopper une chute significative des exportations consécutive à la baisse de la qualité.
Les ressources comoriennes sont essentiellement constituées par:
- La vanille, où les Comores se situent au deuxième rang mondial dans la production de la vanille, derrière Madagascar. La filière continue de s'organiser en vue de se conformer aux normes et « labellisation » internationales. Elle est aujourd'hui bien structurée en termes de suivi, d'expertise et de répression de fraudes.
- Le girofle qui est une des récentes cultures de rente des Comores. 70% de tonnages viennent essentiellement de l'île d'Anjouan. Les Comores occupent une place marginale dans la production mondiale, assurée à 80% par l'Indonésie. C'est ainsi que l'incendie qui avait ravagé les plantations de ce pays avait dopé le girofle comorien trois ans durant par la suite, la demande est devenue atone.
- L'ylang-ylang, plante introduite aux Comores au début du siècle, permettant le reboisement des pentes caillouteuses alors inutilisables. Les Comores sont le principal pays producteur d'essence d'ylang-ylang avec un peu plus de la moitié du marché. L'ylang-ylang est une huile dont l'élaboration et la commercialisation durent toute l'année. En 2002, son tonnage a été estimé à 40 t. autant qu'en 2001. La conjecture morose de ce produit sur le marché international a entraîné le non renouvellement des plantations et la vétusté des infrastructures de distillerie. La production est confrontée à plusieurs difficultés dont la mévente sur le marché international, due au manque de promotion et de marketing d'envergue internationale.
- Les cultures vivrières dont la production de base se compose en grande partie de produits non échangeables sur le marché international (banane, tubercules frais, autres fruits et légumes destinés à la consommation intérieure). En revanche, les produits échangeables (maïs en grain, riz, manioc en cossettes séchées, certains légumes peu périssables comme l'oignon....) ne font l'objet que d'une production limitée, et une fraction importante des besoins nationaux est satisfaite à partir d'importations.
- L'élevage est une activité pratiquée en complément de l'agriculture de façon peu organisée et participe à l'alimentation carnée et accessoirement lactée de la population. Elle concerne les bovins, les caprins et parfois les ovins et les volailles.
- La pêche, où la politique du gouvernement est, d'une part, d'assurer une sécurité alimentaire à la population tout en visant une exploitation durable des ressources et, d'autre part, de permettre aux pêcheurs d'avoir des revenus.
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