Madame Sittou Raghadat Mohamed ( 6 juillet 1952 à Ouani - Anjouan - Comores ) la première femme ministre et élue député des Comores. ...
Madame Sittou Raghadat Mohamed (6 juillet 1952 à Ouani - Anjouan - Comores ) la première femme ministre et élue député des Comores.
Madame Sittou Raghadat Mohamed, qualifiée par les médias comoriens de symbole de la lutte des femmes comoriennes (Le magazine ComoresMag n°16 du 23 mars 2007) ou de la pionnière et la référence en matière de femmes aux Comores (Journal Kashkazi n°26 du 2 février 2006) est la première femme ministre et élue député aux Comores.
Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire-géographie dans différents collèges du pays et au Lycée Said Mohamed Cheik de Moroni avant d’être nommée secrétaire d’État à la condition féminine et à la population en 1991 par le Président Said Mohamed Djohar.
De 1991 à 1996,
elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à
la condition féminine, Ministre des affaires sociales, conseiller
spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du
gouvernement, élue député ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE (Institut de Formation
des Enseignants et de Recherche en Éducation) à l'Université des Comores
et préside le FAWECOM (Forum des Éducatrices aux Comores), une antenne
de l'ONG FAWE (Forum des Éducatrices Africaines).
Expériences professionnelles et politiques
- Depuis 1996 : Enseignante et Directrice des mémoires à l’IFERE (Institut de Formation des Enseignants et de Recherches Scientifiques) UNIVERSITÉ DES COMORES
- 1995-1996 : Secrétaire Générale Adjointe du Gouvernement
- Mai – Octobre 1995 : Ministre des Affaires Sociales de la Population du travail et de l’Emploi.
- Mars – Mai 1995 : Conseillère du Président de la République chargé des affaires Sociales.
- 1994 : Ministre des affaires sociales du Travail et de l’Emploi.
- Décembre1993 : Élue Député des Comores
- 1992 : Haut Commissaire chargé de la Promotion de la femme et de la Protection Sociale.
- 1991 – 1992 : Secrétaire d’État à la condition féminine et à la Population.
- 1986 – 1991 : Formatrice des professeurs stagiaires au Collège de la coulée à MORONI.
- 1983 – 1986 : Professeur de Français et d’Histoire – Géographie dans différents collèges de Ngazidja, à l’école nationale de la santé (ENS) et au Lycée Said Mohamed Cheik de Moroni.
Expériences extraprofessionnelles
- dépuis 2008 : Secrétaire Générale du FAWECOM
- De 2003 à 2008 : Présidente du FAWECOM
- 2000-2003 : Secrétaire générale du Forum des Educatrices (FAWECOM)
- 1999 : Membre Fondatrice et Présidente du Club Sportif Zaharia (CSZA)
- 1998 : Membre fondateur de l’Union des Femmes Comoriennes pour la Démocratie (UFCD).
- 1995 :
- Membre fondateur du Réseau National Femme et Développement (RNFD)
- Membre fondateur de l’association féminine d’Entraide des mères « Banatil Haïriya » à Ouani Anjouan (AFEM)
- Membre et Conseillère technique de l’association pour l’Amitié entre les Comores et la Chine.
- 1993 : Membre du bureau politique du RDR
- 1992 : Une des fondatrices et Membre du bureau politique de l’UDD (Union des Démocrates pour la Décentralisation)
- 1991 : Elue membre du bureau politique du Parti UDZIMA.
Publications et communications
- 2001 : Le code de la famille : l’espoir est permis (article paru dans le bulletin du FAWECOM n°1 de juillet 2001 à décembre 2001)
- 1999 :
- La nouvelle forme de l’esclavage (article paru dans la Gazette des Comores n°49 du 15 au 21 juin 2000).
- Femmes et engagement politique : le cas des Comores indépendantes (communication du Colloque international sur la femme et les sociétés pluriculturelles de l’Océan Indien organisé à l’Université de la Réunion).
- 1996 :
- Quel avenir pour les enfants « confiés » à des familles d’accueil ? (article paru dans le journal Al – watwan n°436 du 1er au 7 novembre 1996).
- Femme comorienne : de la réticence au combat politique (article paru dans le journal Al-watwan n°440 du 29 novembre au 5 décembre 1996).
- 1983 : La condition de la femme comorienne (mémoire de fin d’études à l’ENES des COMORES, 53 pages).
Sittou Raghadat Mohamed, militante jusqu'au bout des ongles
Sur la scène politique comorienne, le nom n'est pas inconnu.
C'est l'une de ces Comoriennes qui, sans rejeter leur statut de femme
et le rôle qui est le leur dans la société, se battent aux côtés des
hommes "pour changer la vie", comme elle dit.
En 1983, elle va se révéler avec un mémoire de fin d'études à l’École
nationale d'enseignement supérieur de Moroni (ENES) où elle traite de
"la condition de la femme comorienne".
Plusieurs années durant, elle se consacrera entièrement à sa famille et
à l'enseignement secondaire quand elle contracte le virus de la
politique.
"J'ai choisi de faire la politique pour éviter de la subir.
Mais c'est surtout parce que ma conviction est qu'ainsi je pourrais
jouer un rôle pour mes soeurs en vue de faire changer leur situation",
déclare Mme Sittou.
Commissaire à la condition féminine, conseiller du président de la
République, secrétaire générale adjoint du gouvernement, secrétaire d’État, ministre ou députée, Mme Sittou a toujours eu le temps de
s'occuper de son foyer. Avec wikipédia