Bonjour Ania, pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous présenter vos responsabilités ? Quels sont les 3 mots qui vous caracté...
Bonjour Ania, pouvez-vous vous présenter en quelques
mots et nous présenter vos responsabilités ? Quels sont les 3 mots qui
vous caractérisent le mieux ?
Bonjour, je m’appelle Ania Mohamed Issa, je suis comorienne de Moroni. J’ai fait la plupart de mes études supérieures en France et je suis rentrée aux Comores à la fin des études pour participer au développement de mon pays, notamment dans le secteur de la santé. J’ai travaillé plusieurs années dans le mouvement Croix-Rouge/Croissant-Rouge aux Comores puis, en tant que Déléguée aux missions internationales, en Haiti, en Centrafrique, au Sénégal, en RD Congo avant de retourner m’installer aux Comores depuis bientôt 3 ans. Actuellement je suis chef du projet PASCO financé par l’AFD. Je suis généreuse, rigoureuse et très attachée à ma famille.
En quoi consistent vos activités ? Quel est votre principal objectif ?
En tant que chef de projet, j’anime et manage l’équipe de la cellule, je m’assure de la mise en œuvre des activités, je fais l’interface entre le financeur et le bénéficiaire du projet respectivement l’AFD et le Ministère de la Santé comorien. Je dois veiller à ce que les fonds accordés soient utilisés le plus rationnellement possible dans le respect des procédures pour atteindre les objectifs visés, à savoir l’amélioration de l’état de santé de la population.
D’une façon générale, quel rôle, selon vous, les femmes doivent-elles aujourd’hui jouer pour le développement de leur pays ?
Les femmes ne sont pas une espèce à part ! Elles ne doivent pas être stigmatisées car elles font partie de la société. Elles doivent prendre confiance en elles et se mettre en avant. C’est un genre bien disposé à assurer une cohésion dans la Société.
Comment faites-vous pour concilier toutes vos activités professionnelles avec votre vie de famille ou votre vie privée ?
Oh c’est là tout le problème ! (rire). Je vous ai dit au début que je suis très « accro » au travail. J’aime ce que je fais, je m’y investis à fond et je ne compte pas le temps à consacrer. Et cela un peu au détriment de ma vie personnelle. Je culpabilise souvent de ne pas accorder plus de temps à ma vie de famille. Je ne pense pas qu’elle soit frustrée ou malheureuse mais il faut que j’apprenne à lever un peu le pied !
Quelles difficultés et quels problèmes existent à l’heure actuelle dans la société dans laquelle vous évoluez, en matière d’égalité femme-homme ?
Pour ma part, je n’ai jamais ressenti de difficulté particulière en matière d’égalité. Dans ma vie professionnelle, j’ai toujours eu des postes à responsabilité, dans des milieux d’hommes et on m’a toujours respectée. Je crois que tant que les femmes ont des compétences avérées, elles ne sont pas remises en cause. N’est ce pas qu’elles font preuve de plus d’humanisme que leurs homologues masculins ??? Quant au domaine de la société comorienne, il existe des valeurs et des codes pour les hommes et les femmes que nous respectons.
Quel rôle la France peut-elle alors jouer dans l’amélioration de la place et du rôle des femmes ? En France ? Aux Comores ? Quels conseils donneriez-vous aujourd’hui à une jeune française ou une jeune comorienne qui s’apprête à s’engager dans la vie active et souhaite contribuer au développement de son pays ?
En France comme aux Comores, les difficultés existent : la crise économique en particulier qui ne facilite pas l’intégration des jeunes dans la vie active. Aux Comores c’est encore plus difficile eu égard au contexte dans lequel nous évoluons avec beaucoup de problèmes. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut se décourager ! Il faut vraiment s’investir, croire en soi, saisir les opportunités pour acquérir de l’expérience et faire valoir ses compétences. Avec ça, on arrive à apporter notre petite pierre à l’édifice de notre développement même si les résultats ne sont pas visibles immédiatement.
Merci beaucoup Ania et bonne continuation à vous et à votre équipe !
Bonjour, je m’appelle Ania Mohamed Issa, je suis comorienne de Moroni. J’ai fait la plupart de mes études supérieures en France et je suis rentrée aux Comores à la fin des études pour participer au développement de mon pays, notamment dans le secteur de la santé. J’ai travaillé plusieurs années dans le mouvement Croix-Rouge/Croissant-Rouge aux Comores puis, en tant que Déléguée aux missions internationales, en Haiti, en Centrafrique, au Sénégal, en RD Congo avant de retourner m’installer aux Comores depuis bientôt 3 ans. Actuellement je suis chef du projet PASCO financé par l’AFD. Je suis généreuse, rigoureuse et très attachée à ma famille.
En quoi consistent vos activités ? Quel est votre principal objectif ?
En tant que chef de projet, j’anime et manage l’équipe de la cellule, je m’assure de la mise en œuvre des activités, je fais l’interface entre le financeur et le bénéficiaire du projet respectivement l’AFD et le Ministère de la Santé comorien. Je dois veiller à ce que les fonds accordés soient utilisés le plus rationnellement possible dans le respect des procédures pour atteindre les objectifs visés, à savoir l’amélioration de l’état de santé de la population.
D’une façon générale, quel rôle, selon vous, les femmes doivent-elles aujourd’hui jouer pour le développement de leur pays ?
Les femmes ne sont pas une espèce à part ! Elles ne doivent pas être stigmatisées car elles font partie de la société. Elles doivent prendre confiance en elles et se mettre en avant. C’est un genre bien disposé à assurer une cohésion dans la Société.
Comment faites-vous pour concilier toutes vos activités professionnelles avec votre vie de famille ou votre vie privée ?
Oh c’est là tout le problème ! (rire). Je vous ai dit au début que je suis très « accro » au travail. J’aime ce que je fais, je m’y investis à fond et je ne compte pas le temps à consacrer. Et cela un peu au détriment de ma vie personnelle. Je culpabilise souvent de ne pas accorder plus de temps à ma vie de famille. Je ne pense pas qu’elle soit frustrée ou malheureuse mais il faut que j’apprenne à lever un peu le pied !
Quelles difficultés et quels problèmes existent à l’heure actuelle dans la société dans laquelle vous évoluez, en matière d’égalité femme-homme ?
Pour ma part, je n’ai jamais ressenti de difficulté particulière en matière d’égalité. Dans ma vie professionnelle, j’ai toujours eu des postes à responsabilité, dans des milieux d’hommes et on m’a toujours respectée. Je crois que tant que les femmes ont des compétences avérées, elles ne sont pas remises en cause. N’est ce pas qu’elles font preuve de plus d’humanisme que leurs homologues masculins ??? Quant au domaine de la société comorienne, il existe des valeurs et des codes pour les hommes et les femmes que nous respectons.
Quel rôle la France peut-elle alors jouer dans l’amélioration de la place et du rôle des femmes ? En France ? Aux Comores ? Quels conseils donneriez-vous aujourd’hui à une jeune française ou une jeune comorienne qui s’apprête à s’engager dans la vie active et souhaite contribuer au développement de son pays ?
En France comme aux Comores, les difficultés existent : la crise économique en particulier qui ne facilite pas l’intégration des jeunes dans la vie active. Aux Comores c’est encore plus difficile eu égard au contexte dans lequel nous évoluons avec beaucoup de problèmes. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut se décourager ! Il faut vraiment s’investir, croire en soi, saisir les opportunités pour acquérir de l’expérience et faire valoir ses compétences. Avec ça, on arrive à apporter notre petite pierre à l’édifice de notre développement même si les résultats ne sont pas visibles immédiatement.
Merci beaucoup Ania et bonne continuation à vous et à votre équipe !
Ambassade de France aux Comores