Tout juste placé à la tête, depuis le 21 septembre, de l'entreprise publique MAMWE, en charge la gestion et la distribution de l...
Tout juste placé à la tête, depuis le 21 septembre, de l'entreprise
publique MAMWE, en charge la gestion et la distribution de l'eau et de
l'électricité dans l'archipel des Comores, Oumara Mgomri n'a pas fait
dans la dentelle, en baissant le traitement des employés de près de 50%.
Une mesure coup de poing qui lui a valu de s'attirer les foudres syndicales, irritées par la façon unilatérale de procéder.
Mais le directeur, nommé directement par décret par le président comorien Ikililou, n'a qu'une seule mission, protéger de la banqueroute l'établissement public comorien. Selon lui, l'entreprise est tombée "dans le coma" et est maintenue en vie par "respiration artificielle de l'Etat".
Et Oumara Mgomri n'en démord pas sur la politique stricte à tenir dans les mois à venir. Avec des mesures "certes impopulaires" assumées haut et fort, par le principal intéressé, pour que la MAMWE puisse éviter le terrible naufrage qui se profile à l’horizon.
Finis les dépenses inutiles et le train de vie de sénateur de certains privilégiés
Finis les dépenses inutiles et le train de vie de sénateur de certains privilégiés. Dans son viseur, les nombreux privilèges accordés par l’ancienne direction et leurs prédécesseurs depuis de longues années.
Les quotas de carburant, les crédits d’appel téléphonique et une kyrielle d'indemnités diverses, dont celle attribuée pour logement de fonction, sont purement et simplement rayés des traditionnelles habitudes de management, au sein de l'entreprise de l’archipel.
Avec une masse salariale de 1,1 milliard de francs, soit un peu plus de deux millions d’euros mensuels, l’établissement public de la MAMWE risque de rendre l’âme à terme.
"La société court à l’asphyxie", précise Oumara Mgomri, annonçant que les efforts consentis, à hauteur de 9,9 millions de francs (18.298 euros) sont "un passage obligé" pour la survie de la société.
En optant pour le choix "le moins mauvais" mais le "plus pratique" dans une conjoncture économique chaotique, le licenciement sec de plus de 200 employés ou la réduction des salaires pour retrouver une stabilité financière, Oumara Mgomri veut faire preuve de volontarisme dans la crise qui ébranle la MAMWE.
Et Oumara Mgomri de montrer l’exemple, en acceptant une diminution drastique de son salaire mensuel de 600.000 (1.219 euros) à 350.000 francs comoriens (711 euros). ©indian-ocean-times
Une mesure coup de poing qui lui a valu de s'attirer les foudres syndicales, irritées par la façon unilatérale de procéder.
Mais le directeur, nommé directement par décret par le président comorien Ikililou, n'a qu'une seule mission, protéger de la banqueroute l'établissement public comorien. Selon lui, l'entreprise est tombée "dans le coma" et est maintenue en vie par "respiration artificielle de l'Etat".
Et Oumara Mgomri n'en démord pas sur la politique stricte à tenir dans les mois à venir. Avec des mesures "certes impopulaires" assumées haut et fort, par le principal intéressé, pour que la MAMWE puisse éviter le terrible naufrage qui se profile à l’horizon.
Finis les dépenses inutiles et le train de vie de sénateur de certains privilégiés
Finis les dépenses inutiles et le train de vie de sénateur de certains privilégiés. Dans son viseur, les nombreux privilèges accordés par l’ancienne direction et leurs prédécesseurs depuis de longues années.
Les quotas de carburant, les crédits d’appel téléphonique et une kyrielle d'indemnités diverses, dont celle attribuée pour logement de fonction, sont purement et simplement rayés des traditionnelles habitudes de management, au sein de l'entreprise de l’archipel.
Avec une masse salariale de 1,1 milliard de francs, soit un peu plus de deux millions d’euros mensuels, l’établissement public de la MAMWE risque de rendre l’âme à terme.
"La société court à l’asphyxie", précise Oumara Mgomri, annonçant que les efforts consentis, à hauteur de 9,9 millions de francs (18.298 euros) sont "un passage obligé" pour la survie de la société.
En optant pour le choix "le moins mauvais" mais le "plus pratique" dans une conjoncture économique chaotique, le licenciement sec de plus de 200 employés ou la réduction des salaires pour retrouver une stabilité financière, Oumara Mgomri veut faire preuve de volontarisme dans la crise qui ébranle la MAMWE.
Et Oumara Mgomri de montrer l’exemple, en acceptant une diminution drastique de son salaire mensuel de 600.000 (1.219 euros) à 350.000 francs comoriens (711 euros). ©indian-ocean-times