Selon le directeur général de la sécurité civile, la situation d'Anjouan et de Mohéli est similaire à celle de la Grande Comores. ...
Selon le directeur général de la sécurité civile, la situation d'Anjouan et de Mohéli est similaire à celle de la Grande Comores. Toute l'île de Mohéli est touchée par les inondations. Les infrastructures routières sont détruites entre Miringoni et Wanani. Des bêtes sont emportés, trois ponts ont lâché, et de nombreuses cases ont été détruites.
La situation s'est aggravée dans la région de Hambu, avec le débordement des eaux à Mitsudje et Bangwa. Des hommes sont emportés par les eaux. Les habitants de cette localité ont été déplacés à Mdjwayezi. "Il y a plusieurs blessés et des pertes matérielles considéra- bles dans les autres villages. Le villa- ge de Salimani ya Hambu qui était, jusque là, épargné est maintenant victime des inondations, de même que Nyumadzaha et Mkazi. Mvuni ya Bambao est touchée ce matin, avec le débordement des eaux.
La situation s'est aggravée dans la région de Hambu, avec le débordement des eaux à Mitsudje et Bangwa. Des hommes sont emportés par les eaux. Les habitants de cette localité ont été déplacés à Mdjwayezi. "Il y a plusieurs blessés et des pertes matérielles considéra- bles dans les autres villages. Le villa- ge de Salimani ya Hambu qui était, jusque là, épargné est maintenant victime des inondations, de même que Nyumadzaha et Mkazi. Mvuni ya Bambao est touchée ce matin, avec le débordement des eaux.
Dans l'ensemble, la situation dans la région de Hambou reste toujours critique. Des inquiétudes ont vu le jour vers Bambao et plus particulièrement à Ndruwani où le courant des eaux a emporté les cadavres des animaux vers le village et les habitants courent un risque de contamination", a déclaré le colonel Mouigni Daho. Les routes sont coupées, isolant les régions du sud-est de la capitale. Ces régions restent inaccessibles malgré les moyens engagés. Un poste de santé est mis en place à Singani pour assurer les urgences pour une population de 20.000 habitants mais aussi, des femmes désirant accoucher.
Des médecins, des infirmiers, des sages femmes, un pharmacien, des voitures, deux ambulances sont mobilisés pour ce poste de santé. Les équipements de santé ont été ache- minés par voie maritime. "Une sensibilisation dans la capitale ainsi que dans toutes les régions alimentées en eau par le site de Vuvuni s'impose.
L'eau courante ou de pluie ne doit être consommée qu'après être bouillie à 100°. La population est appelée à recueillir l'eau de pluie pour l'utiliser, le puits de Vuvuni étant inondé de boue ne sera pas uti- lisable pendant un bon bout de temps", avance le responsable de la commission de santé de la cellule de crise qui siège à la direction généra- le de la sécurité civile.
Selon toujours le directeur général de la sécurité civile, la situation d'Anjouan et de Mohéli est similaire à celle de la Grande Comores. Toute l'île de Mohéli est touchée par les inondations. Les infrastructures rou- tières sont détruites entre Miringoni etWanani.
Une dizaine de boeufs a été emporté, trois ponts ont lâché, et de nombreuses cases ont été détruites. Deux éco- les sont touchées, et quinze habitants se trouvent actuellement sans abris. A Anjouan, les intempéries ont entrainés des éboulements de terrain qui ont causé des destructions des cases. Des rivières ont débordé emportant sur leur passage un cer- tains nombre de boeufs et de cabris. Certains ponts sont menacés, des inondations sont enregistrées dans la localité de Moya. Pour se rendre à Mutsamudu, la population de Moya est obligée de passer par le Nyumakele.
En début de soirée, des localités de la préfecture d'Itsandra-Hamanvu se sont constituées, dans un élan de soli- darité, pour accueillir des habitants des villages des régions sinistrées.
Abouhariat Saïd Abdallah : alwatwan
COMMENTAIRES