Pourquoi vouloir changer l’histoire (Suite de l'article) Malgré les grands aménagements accordés par la Commission nationale Électo...
Pourquoi vouloir changer l’histoire (Suite de l'article)
Malgré les grands aménagements accordés par la Commission nationale Électorale, ils demandent à leurs électeurs de ne pas participer au vote tout en s’interdisant le désistement ou la démission, empêchant leurs poursuivants directs de rentrer dans le trio de tête.
La présidentielle est organisée au mois d’avril 2006 et la Commission d’Homologation (CNEIH) composée de cinq magistrats dont trois comoriens, un béninois et un mauricien, déclare Azali Assoumani président de l’Union des Comores.
Dans cette lancée, les trois présidents des iles Autonomes à savoir Mohamed Fazul , Mohame Bacar et Mzé Soulé Elback agissant de concert s’érigent en opposants farouches et demandent plus de compétences, espérant isoler le nouveau chef de l’Etat.
Il a fallu avoir recours à la médiation internationale (Union Africaine, ligue des Etats Arabes, OIF, COI, principaux partenaires) pour débloquer la situation et ainsi faire organiser les élections législatives en 2004 soit avec 2 ans de retard.
La CRC, parti du président de l’Union en conflit frontal avec les Exécutifs insulaires perd les élections et devient minoritaire dans toutes les instances représentatives du pays, ce qui qui aiguise les contradictions.
Le président et ses amis reconnaissent la défaite mais le pays est géré dans de terribles conflits inutiles.
Malgré toutes ces hostilités, le président Azali gouverne et promeut divers grands chantiers qu’il finance sur fonds propres.
En 2006, au terme de son mandat de quatre ans, il organise une élection libre, sincère et transparente avec le concours de l’AMISEC, laquelle élection porte au pouvoir une personnalité issue des rangs de l’opposition et soutenue par les Iles Autonomes en l’occurrence Ahmed Abdallah Mohamed.
Azali Assoumani accepte la défaite de Halidi Ibrahim qu’il a soutenu bien que non membre de la CRC et organise une passation apaisée avec le nouveau Chef de l’Etat.
Depuis, il a laissé gouverner le pays sans aucune interférence et revient dix ans plus tard redemander la confiance des comoriens pour reprendre le flambeau.
« La démocratie ne s’use que si l’on ne s’en sert pas »continue à le dire un célèbre organe de presse.
LIRE LA 1ère partie de l'article
Par Djounaid Djoubeir
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